VERTEBRES
ANCHOIS
Les anchois ou engraulidés (Engraulidae) forment une famille de poissons dont de nombreuses espèces sont consommées par l'homme et les animaux terrestres. On les rencontre dans les océans Atlantique, Indien et Pacifique, principalement près des côtes et dans les esturaires.
Cet anchois est appelé aussi anchois européen, anchois de l'Afrique australe, anchois italien, etc. et souvent « anchois » tout court par simplification.
Description
Il est caractérisé par un corps élancé, mince et subcylindrique. Sa mâchoire supérieure est nettement proéminente. La bouche se termine loin derrière les yeux. La nageoire anale débute en arrière des deux derniers rayons de la dorsale. Entièrement recouvert d'écailles, le corps est de couleur argenté sur le dos et bleuté sur le ventre. De 10 à 15 cm de long, il peut atteindre 20 cm maximum. Sa nourriture est composée de zooplancton ainsi que de phytoplancton.
Aire de répartition
L’Engraulis encrasicolus est présent dans tout l'Atlantique oriental, depuis les côtes de la Norvège, au nord de Bergen, jusqu'en Afrique du Sud. Cette espèce se rencontre aussi dans la mer Baltique, la Manche, la mer du Nord ; elle est également répandue dans tout le bassin méditerranéen y compris la mer Noire et la mer d'Azov.
@ Ancel Kats
APOGON
L'Apogon (Apogon imberbis), aussi appelé Castagnole rouge, Coq, Poisson-cardinal ou Roi des rougets est un poisson de la famille des Apogonidae.
Reconnaissable par sa coloration rouge orangée, par ses gros yeux noirs barrée de deux stries blanches, ce poisson habite sur les côtes méditerranéennes ainsi que sur les côtes de l'Atlantique est, du sud de la France jusqu'au golfe de guinée. Il habite aussi les côtes des iles des Açores, du Cap-Vert et des îles Canaries.
Craintif, ce poisson habite dans les anfractuosités rocheuses ainsi que dans les grottes et les cavités naturelles ou artificielles, comme l'intérieur des épaves. La nuit, il devient actif et cherche sa nourriture. Macrophage, zoophage et carnassier, il se nourrit de petits poissons et d'invertébrés.
Ce poisson connait une mode de reproduction peu commun : Le mâle, après une parade nuptiale, féconde les œufs de la femelle. Au moment de la ponte, les milliers d'œufs sont agglutinés entre eux. Le mâle récupère et façonne dans sa bouche ce conglomérat d’œufs. Il sculpte cette boule pour pouvoir bien la placer dans sa cavité buccale afin d'incuber les œufs. C’est l’incubation buccale.
Jusqu’à l’éclosion des œufs, environ une semaine, l'apogon va couver ses rejetons en les oxygénant abondamment. Il devra alors jeûner pendant toute cette période jusqu'à l’éclosion des œufs. Ce comportement pouvant se répéter dès la naissance des larves avec un nouveau jeûne, certains mâles mourront d'inanition. L'été, il vit de 10 à 50 mètres de profondeur, le reste de l'année jusqu'à 200 mètres.
@ Ancel Kats
BALEINE A BOSSE
La baleine à bosse (Megaptera novaeangliae), mégaptère, jubarte ou rorqual à bosse, est une espèce de baleine à fanons. C’est un mammifère cétacé de grande taille : les adultes atteignent habituellement 13 à 14 mètres de long et pèsent en moyenne 25 tonnes.
La baleine à bosse effectue des sauts spectaculaires hors de l’eau, possède de longues nageoires pectorales et son chant est très élaboré. Elle vit dans les océans et les mers du monde entier. Elle est un sujet privilégié pour le tourisme d’observation des baleines.
Les baleines à bosse sont facilement reconnaissables à de nombreux critères. Leur corps est massif. Le dessus de l’animal est entièrement noir, le dessous est plutôt blanchâtre. La tête et la mâchoire inférieure sont couvertes de petites protubérances appelées tubercules, qui sont en fait des follicules pileux et sont caractéristiques de l’espèce.
Les tubercules de la tête caractérisent la baleine à bosse. La grande nageoire caudale, noire et blanche, sort largement hors de l’eau quand la baleine plonge. Le bord postérieur de cette nageoire est ondulé. Les dessins de cette nageoire sont propres à chaque baleine et peuvent servir à son identification individuelle4,5. La forme de l'ondulation, les taches noires et blanches, les cicatrices de la nageoire caudale sont propres à chaque individu.
Chaque nageoire pectorale (également noire et blanche, et d'un dessin propre à chaque individu) peut atteindre jusqu'au tiers de la longueur du corps. C'est beaucoup plus que chez n'importe quel autre cétacé. Pour expliquer cette nette différence de longueur, plusieurs hypothèses ont été suggérées. Il pourrait s'agir d'un avantage évolutif significatif assurant une meilleure manœuvrabilité. Cela pourrait aussi permettre, grâce à une plus grande surface de contact, de mieux réguler la température interne lors des migrations entre les zones de climat chaud et celles de climat froid.
Quand la baleine à bosse fait surface et expulse par son évent l'air provenant des poumons, le souffle provoque un nuage pouvant atteindre 3 mètres, en forme de chou-fleur.
L’aileron dorsal, trapu, apparaît hors de l'eau peu après l'émission de ce souffle. Il continue à être visible quand l'animal fait le dos rond pour amorcer une plongée, mais disparaît avant que la nageoire caudale émerge.
Comme les autres balénoptéridés, la baleine à bosse possède des sillons ventraux et des fanons. Les sillons sont en fait des replis qui courent parallèlement entre eux de la mâchoire inférieure jusqu’au nombril (à peu près jusqu'à la moitié du ventre de l’animal). Ils permettent un très large déploiement de la gueule (un peu à la façon dont s'ouvre un accordéon). D'un nombre généralement compris entre 16 à 20, ils sont moins nombreux et aussi moins prononcés que chez les rorquals. Les fanons sont des productions cornées de la lèvre qui filtrent et retiennent les proies alimentaires. La baleine à bosse possède 270 à 400 fanons de couleur sombre disposés de chaque côté de la bouche.
Les femelles sont plus grosses que les mâles. Les femelles portent un lobe (qui fait défaut chez les mâles) d’environ 15 centimètres de diamètre dans leur région génitale. Cela permet de distinguer les mâles des femelles si l’on peut voir le dessous de la baleine, car le pénis du mâle reste en revanche presque toujours caché dans la fente génitale. Les baleines mettent généralement bas tous les deux ou trois ans. La gestation dure onze mois environ6. Il arrive parfois que certaines femelles se reproduisent deux années de suite.
Le baleineau mesure dès la naissance 4 à 4,5 mètres et pèse environ 700 kilogrammes. Il est exclusivement allaité par sa mère pendant les six premiers mois, puis il continue à être allaité tout en commençant à se nourrir par lui-même pendant les six mois suivants. Les baleineaux quittent leur mère au début de leur seconde année, quand ils mesurent classiquement 9 mètres de longueur.
Les jeunes atteignent la maturité sexuelle vers l’âge de cinq ans6. La taille adulte définitive est atteinte peu après. Celle-ci est communément de 15 à 16 mètres pour les mâles et de 16 à 17 mètres pour les femelles, pour un poids de 40 tonnes. Le plus grand spécimen découvert mesurait 19 mètres et ses nageoires pectorales 6 mètres7. Les baleines à bosse peuvent vivre de 40 à 100 ans.
Chant
Les baleines à bosse sont autant réputées pour leurs acrobaties que pour leurs longs chants complexes. Elles émettent pendant des heures, parfois des jours, des motifs de notes graves qui varient d’amplitude et de fréquence, en répétant des séquences cohérentes et emboîtées. Les baleines ne chantent que pendant la saison d’accouplement : on suppose donc qu’il s’agit de chants de séduction. On notera aussi que le chant personnel d’une baleine évolue lentement au cours des années et ne revient jamais à la même séquence de notes même après des décennies.
@ Arnaud Bedel
BALISTE CABRI
(BALISTES CAPRISCUS)
Le Baliste Cabri a un corps ovale, de teinte générale grisâtre, avec des zones diffuses brun verdâtre sur lapartie supérieure des flancs. Espèce d'Atlantique tropical, très commune dans les eaux ouest africaines.
Le Baliste Cabri est surtout une espèce pélagique grégaire que l'on rencontre au-dessus du plateau continental, entre 10 et 100m de profondeur. Sur les côtes ouest africaines, elle est abondante en dessous des 30m de profondeur. Il a un régime alimentaire constitué en grande partie d'organismes benthiques. Le Baliste est chassé et consommé par la Sériole ambrée. Il peut atteindre 60cm de long.
@ Ancel Kats
BALISTE PONCTUÉ
(BALISTES PUNCTAUS)
Poissons très communs des eaux de l'Atlantique tropical, les Balistes se rencontrent facilement dans les eaux ivoiriennes. Ils se reconnaissent aisément par leur forme ovoïde et leurs grandes nageoires dorsale postérieure et anale opposées. De nombreuses espèces composent cette famille de poissons essentiellement tropicaux que l'on observe également sur les côtes européennes de la Méditerranée ou de l'Atlantique.
Les Balistes ponctué ont un corps dont la forme est plus allongée que celle du Baliste cabri. Leur taille maximum est de l'ordre de 45 cm. La première nageoire dorsale est épineuse. Elle est le plus souvent observée repliée. Les premières épines de la première nageoire dorsale sont plus grandes que celle du Baliste cabri. Les premières épines de la nageoire dorsale postérieure sont très allongées et recourbées vers l'arrière. La caudale est falciforme avec les deux extrémités étirées. une tache sombre orne la partie supérieur du pédoncule causal. Les nageoires pectorales sont placées dans l'axe de la nageoire caudale, en dessous de la première dorsale. La bouche est petite et placée tout à l'avant de l'animal. Elle comporte des dents soudées Les petits yeux, très mobiles sont placés latéralement haut, juste après les narines. La coloration est beige grisâtre avec de nombreuses taches arrondies de couleur brune et sur la devanr ainsi que sur le ventre de l'animale des rayures de couleur bleue. Les taches se retrouvent également sur les nageoires dorsale et anale. Un grande tâche jaune aorangée orne les flans autour des nageoires pectorales
Vie et Habitat
Les Balistes sont des poisons côtiers que l'on rencontre principalement à partir de quelques mètres jusqu'à 30 mètres de profondeur près des zones rocheuses et des épaves. Ils sont diurnes et généralement solitaires.
Alimentation
Les Balistes se nourrissent essentiellement de coquillages et de petits crustacés comme les balanes dont ils cassent la coquille avec leurs dents soudées formant une sorte de bec.
Reproduction
La reproduction se déroule durant l'été. La ponte ,déposée dans un nid creusé dans le sable, est gardée par le male qui développe alors un comportement agressif, n'hésitant pas à s'attaquer aux plongeurs.
Divers
Ces poisons sont peu consommés. ils sont péchés à la ligne et au filet, parfois par les pêcheurs sous-marins.
@ Ancel Kats
BARRACUDA
(SPHYRAENA BARRACUDA)
Le barracuda (Sphyraena barracuda) est une espèce de poisson carnivore de grande taille (jusqu’à 2 m). Le corps du barracuda est allongé, avec une mâchoire inférieure de grande taille et des dents en forme de croc. Les deux ailerons dorsaux sont largement séparés, le premier ayant cinq épines et le seconde une épine et neuf rayons mous.
Les barracudas sont en principe comestibles. Cependant, leur chair peut de temps en temps contenir une toxine, la ciguatera.
Les barracudas vivent isolés ou en bancs. On les trouve généralement autour des récifs, mais ils apparaissent également dans les mers ouvertes. Ce sont des prédateurs voraces qui comptent, pour la chasse, sur l’effet de surprise suivi d’une courte accélération.
Les incidents avec des hommes sont extrêmement rares bien que les barracudas suivent parfois des plongeurs dans les récifs. Il est surnommé « tigre des mers ».
@ Ancel Kats
BLENNIE
(BLENNIIDAE)
Les Blenniidae sont une famille appartenant à l'ordre des perciformes et au sous-ordre des blennioidei. Elle comprend des espèces de petits poissons benthiques appelés blennies.
La famille des blenniidae regroupe des petits poissons benthiques appelés blennies, qui vivent dans tous les océans et les mers tropicales subtropicales du monde. Quelques espèces vivent en eaux douces et saumâtres. Cette famille comprend 53 genres et 345 espèces connues. Ces poissons ont une ligne latérale modifiée, n'ont pas d'écailles et de vessie natatoire, et leurs mâchoires ne sont pas protractiles. Les dents sont fixées sur les mandibules comme un peigne. La plupart ont moins de 15 centimètres de long et possèdent une tête plate caractéristique.
Alimentation
La plupart des espèces se nourrissent d'algues et d'invertébrés.
Reproduction
Lors de la reproduction, les mâles attirent les femelles près de coquilles de mollusques vides, où elles déposent leurs œufs afin qu'ils soient fécondés par le mâle. Les œufs seront ensuite gardés par le mâle ou par d'autres membres du groupe.
Distribution
On trouve souvent ces poissons sur les fonds rocheux ou sableux, cachés dans des anfractuosités dans la roche ou le sable, des cavités ou des coquilles de gastéropodes. Ces poisson ont une large distribution dans les eaux tropicales et subtropicales de l'océan Atlantique, l'océan Indien et l'océan Pacifique, ainsi que la mer Méditerranée où ils sont très répandus et la mer Rouge. On les retrouve aussi dans les estuaires et les rivières connectées à la mer de ces mêmes zones.
@ Ancel Kats
BLENNIE A LEVRES ROUGES
(Ophioblennius atlanticus)
Corps fusiforme, brun rougeâtre à brun foncé, quelques variantes dans les gris. Sa tête est massive, avec des lèvres rouges et des yeux proéminents au contour vert. Elle possède entre les yeux, deux petites "cornes" rouges. La crête de la nageoire dorsale et l'extrémité des pectorales sont rouges ou orangées.
La plupart des espèces se nourrissent d'algues, d'invertébrés ou de plancton.
Lors de la reproduction, les mâles attirent les femelles près de coquilles de mollusques vides, où elles déposent leurs œufs afin qu'ils soient fécondés par le mâle, qui les défendra jusqu’à l’éclosion.
On trouve souvent ces poissons sur les fonds rocheux ou sableux, cachés dans des anfractuosités dans la roche ou le sable, des cavités ou des coquilles de gastéropodes. Ces poissons ont une large distribution dans les eaux tropicales et subtropicales de l'Océan Atlantique, l'Océan Indien et l'Océan Pacifique , ainsi que la Mer Rouge, la Mer Méditerranée où ils sont très répandus. Quelques espèces vivent en eaux saumâtres ou douces : on les retrouve dans les estuaires et les rivières connectées à la mer de ces mêmes zones.
@ Ancel Kats
CANTHIGASTER
(Canthigaster supramacula)
Canthigaster supramacula est une espèce de poisson de la famille des Tetraodontidés et l'ordre des Tetradontiformes.
Taille
Les mâles peuvent atteindre 3,9 cm de longueur.
Environnement
Ce poisson est associé aux récifs coralliens .
Climat
Tropical
Distribution
Atlantique Centre-Est : connu seulement large de la Côte d’Ivoire et du Ghana. Pourrait être plus répandue le long de la côte tropicale africaine.
Brève description
Présence d’un endroit bien en vue sombre ressemblant à un ocelle sur la partie dorsale du tronc antéro à l’origine de la nageoire dorsale, la partie dorsale de cette tache s’étendant à l’origine de la nageoire dorsale. Bandes sombres visibles le long des côtés du corps, ne comportant que deux à quatre lignes irrégulières qui s’étendent à partir du pédoncule caudal à environ une verticale passant par la base de la nageoire dorsale
@ Ancel Kats
CARPE BLANCHE
(Pomadasys jubelini)
La carpe est un terme générique qui regroupe autant des poissons de mer que des poissons d'eau douce. La carpe blanche (Pomadasys jubelini) est un poisson côtier, de la famille des Haemulidae. Elle est très abondante sur les côtes Ouest africaines de la Mauritanie jusqu'en Côte d'Ivoire.
Nous croisons la carpe blanche en très grand nombre, par plusieurs dizaines en même temps, cherchant refuge à l'abri des cales des épaves.
@ Ancel Kats
CARPE DOREE AFRICAINE
(Lutjanus fulgens)
Bien plus petite que ses frères et soeurs, les carpes rouges (Lutjanus goréensis et Lutjanus agennes), les carpes dorées africaines sont typiques de l'Atlantique ouest africain tropical, entre le Sénégal et l'Angola. Elle peut atteindre jusqu'à 60cm de taille.
On retrouve les carpes dorées aussi bien proche des côtes en eaux peu profondes qu'au large autour des récifs artificiels comme les plateformes pétrolières, et jusqu'à des profondeurs de 150m. Les jeunes sont de couleur plutôt rosâtre. Elle se nourrit principalement de petits poissons et crustacés.
@ Ancel Kats
CARPE ROUGE
(Lutjanus agennes)
Carpe rouge ou encore vivaneau africain rouge, est une espèce de poissons de la famille des Lutjanidae.
Peut atteindre 140 cm. Son habitat est l'Atlantique africain, du Sénégal jusqu'en Angola.
@ Ancel Kats
CARPE ROUGE DE GOREE
(Lutjanus goreensis)
La carpe rouge est une espèce de poissons de la famille des Lutjanidae. Nom vulgarisé donné à des espèces de vivaneau, Lutjanus fulgens notamment (également appelé le vivaneau doré ou vivaneau africain rouge), un poisson marin de près de 60 cm qui évolue dans l'océan Atlantique Est : principalement entre le Sénégal et le Nigeria, et dans le golfe de Guinée et aussi au Cap-Vert.
La principale caractéristique est une tête contondante, museau court, beaucoup plus court que le diamètre des yeux qui sont, eux, très grands, sa largeur est inférieure à la moitié du diamètre des yeux. Il différe des autres carpes rouges en raison de la ligne bleue sous les yeux.
@ Ancel Kats
CARRANGUE COMMUNE
(Caranx crysos)
Canthigaster supramacula est une espèce de poisson de la famille des Tetraodontidés et l'ordre des Tetradontiformes.
Taille
Les mâles peuvent atteindre 3,9 cm de longueur.
Environnement
Ce poisson est associé aux récifs coralliens .
Climat
Tropical
Distribution
Atlantique Centre-Est : connu seulement large de la Côte d’Ivoire et du Ghana. Pourrait être plus répandue le long de la côte tropicale africaine.
Brève description
Présence d’un endroit bien en vue sombre ressemblant à un ocelle sur la partie dorsale du tronc antéro à l’origine de la nageoire dorsale, la partie dorsale de cette tache s’étendant à l’origine de la nageoire dorsale. Bandes sombres visibles le long des côtés du corps, ne comportant que deux à quatre lignes irrégulières qui s’étendent à partir du pédoncule caudal à environ une verticale passant par la base de la nageoire dorsale
@ Ancel Kats
CARRANGUE DU SENEGAL
(Caranx senegallus)
D’environ 50 cm de longueur, la Carangue du Sénégal a un corps élevé et assez fortement comprimé mais son front n’est pas busqué ; au contraire les profils dorsal et ventral sont symétriques, donnant à la tête une forme en ogive.
Les nageoires anale et dorsale molle sont également symétriques et leur lobe antérieur est très développé. La pectorale est falciforme comme chez les autres carangues. La ligne latérale est pourvue de scutelles, plus de 40, dans sa partie postérieure. La queue porte 2 catènes latérales. La poitrine est entièrement nue. La coloration est gris bleuàtre sur le dos, argentée sur les flancs et le ventre ; les nageoires verticales sont grises tandis que les nageoires sont incolores.
Vie et Habitat
La carangue du Sénégal est pélagique côtière et pénètre même, à l’occasion, en lagune. Son aire de distribution est limitée aux côtes occidentales de l’Afrique tropicale.
@ Ancel Kats
CARRANGUE GROS YEUX
(Caranx latus)
Caranx latus, communément nommé Carangue gros-yeux ou Carangue mayole, est une espèce de poisson de la famille des carangidés.
La Carangue gros-yeux est présente dans les eaux tropicales de la partie occidentale de l'Océan Atlantique (des côtes de l'état du New Jersey au Brésil englobant au passage l'archipel des Bermudes) ainsi que dans la partie orientale de l'Océan Atlantique.
Sa taille maximale est de 101 cm mais la taille moyenne couramment observée est de 60 cm, la maturité sexuelle est atteinte à la taille de 37 cm.
@ Ancel Kats
CARRANGUE HIPPO
(Caranx Hippos)
Caranx hippos, dont le nom français est Carangue crevalle, est un poisson marin d’assez grande taille de l’ordre des perciformes et de la famille des carangidés, vivant dans l’océan Atlantique au niveau des latitudes tempérées et tropicales. Les hippos sont curieux des plongeurs et se déplacent en gros bancs de façon spectaculaire.
Description
Le corps est allongé et assez comprimé et, comme tous les carangidés, les nageoires pectorales ont la forme d’une faucille. Deux épines existent devant les nageoires anales. Les petites écailles sont argentées latéralement, mais la partie dorsale est vert-bleu mélangée de reflets dorées. La nageoire anale est jaune vif. Il présente une tache noire bien spécifique au bord de l’opercule. La taille maximum serait d’environ 115 cm de long pour un poids de 25 kg, mais la plupart des individus adultes mesurent autour de 70 cm de long pour un poids d’environ 6 kg.
Comportement
Caranx hippos vit en groupe de quelques individus et se comporte en carnassier pour son alimentation, composée de poissons, céphalopodes et crustacés benthiques comme les crevettes.
@ Ancel Kats
CHEVRE DE MER NOIRE
(Chaetodipterus lippei)
Chaetodipterus est un genre de poissons de l’ordre des Perciformes.
Les Perciformes, également appelé Percomorphe ou Acanthopte, forment un ordre de poissons osseux comprenant environ 40% de tous les poissons osseux, c’est l’ordre le plus important de vertébrés.
Cet ordre appartient à la classe des Actinopterygii et comprend plus de 7000 espèces répertoriées, de formes et de tailles différentes, dans presque tous les milieux aquatiques. C’est l’ordre de vertébrés ayant la plus grande variation de taille, allant de 7 mm (Schindleria brevipinguis) à 5m de longueur (Makaira). Les Perciformes sont apparus et se sont diversifiés lors du Crétacé supérieur. Ils possèdent généralement des nageoires dorsale et anale divisées en une partie antérieure d’épines molles et postérieure en rayons , qui peuvent être partiellement ou totalement séparés. Ils ont généralement des nageoires pelviennes doté d’une épine, soit placé sur la gorge ou sous le ventre. Les écailles sont généralement de forme cténoïdes , même si parfois elles sont cycloïdes ou autrement . Mais il existe d’autres variations des caractères plus spécifiques selon le groupe.
L’ordre des Perciformes comprend de nombreuses familles auxquelles appartiennent plusieurs poissons communs des mers tempérées (par exemple, le mérou, l’ombrine, la dorade, le rouget, le mulet ou muge, le maquereau…) ou des rivières et lacs (par exemple, la perche, le sandre, etc.).
@ Ancel Kats
CHINCHARD
(Trachurus trachurus)
Le chinchard (Trachurus trachurus) est une espèce de poisson de la famille des Carangidae qui se rencontre dans l'Atlantique Est et en Méditerranée.
Espèce tropicale, le chinchard jaune se rencontre dans tout l'Atlantique Est du Cap Bojador (26°N) au sud de l'Angola. Il est présent toute l'année dans toute la zone, mais c'est entre Saint Louis (16°N) et Nouakchott (18°N) que les concentrations sont généralement les plus importantes. Le chinchard africain a une répartition plus côtière que le chinchard d’Europe. L'essentiel de sa concentration est localisé sur des fonds de moins de 100 mètres. Les déplacements de cette espèce dans la zone se font en fonction du mouvement du front intertropical. Au cours de la saison froide, il est surtout présent au sud. Il remonte au nord pendant la saison chaude en suivant la progression des eaux chaudes.
@ Ancel Kats
COBIA OU PICASSOU
(Rachycentron canadum)
Le picassou est le seul poisson connu de la famille des Rachycentridae. Poisson pélagique il se déplace par groupe de quelques individus très mobiles ne se laissant pas approcher par les plongeurs. Il se rencontre en particulier à proximité des épaves. Sa forme allongée rappelle celle des rémoras lorsqu'on le regarde de profil. De face, sa nage ondolante et la forme et la position de ses nageoires font penser à un requin, provoquant une montée d'adrénaline chez le plongeur qui le rencontre pour la première fois.
Les picassous ont un corps fusiforme avec une tête large et déprimée et un queue puissante. Leur taille peu atteindre 2 mètres pour 50 kg. La première nageoire dorsale fait place à une série de 7 à 9 épines. la seconde ainsi que la nageoire anale sont longues et plus élevées dans leur partie antérieure. La forme de la nageoire caudale évolue, passant d'une forme relativement arrondie chez les jeunes à une forme en croissant largement échancré chez les adultes, la partie supérieure étant légèrement plus grande. Les nageoires pectorales triangulaires sont écartées du corps. La bouche est placée en avant, les yeux situés sur le côté, derrière les narines au niveau de l'arrière de la bouche. La coloration du dos et du ventre est brun foncé .On note la présence sur les flancs de deux étroites bandes argentées.
Vie et Habitat
Poissons pélagiques, les picassous suivent fréquemment les objets dérivants et les poissons plus gros comme les requins. Ils peuvent s'approcher près des côtes et on les trouve régulièrement à proximité des épaves. Ils se rassemblent généralement en groupes de quelques individus.
@ Ancel Kats
COUREUR ARC-EN-CIEL
(Elagatis bipinnulata)
Le Elagatis bipinnulata, communément nommé Coureur arc-en-ciel ou Comète saumon, est une espèce de poisson marin de la famille des Carangidae.
Il peut atteindre une taille maximale de 120 cm de long mais sa taille commune est souvent inférieure à 80 cm.
Le coureur arc en ciel a le corps fuselé et comprimé. Son dos est vert bleuté à gris. Deux lignes blanc bleuté traversent horizontalement le flanc, l'une partant de l'oeil, l'autre de la lèvre supérieure de la bouche. Entre ces bandes la teinte est vert jaune. La queue en forme de ciseaux est jaune. Le ventre est blanc à bleu.
@ Ancel Kats
CROCROS A GROS YEUX
(Parakuhlia macrophthalmus)
Le Crocro Parakuhlia macrophthalmus est un poisson de la famille des Haemulidae. Il vit proche des côtes en eaux pas plus profondes que 20m, sur les récifs ou épaves.
Ils sont principalement tropicaux, et répartis dans les trois bassins océaniques. Leur bouche est assez petite. Leur nageoire dorsale comporte 9-14 épines et 11-26 rayons mous, et l nageoire anale 3 épines et 6-18 rayons. La colonne vertébrale comporte 26 ou 27 vertèbres.
18 genres sont actuellement répertoriés dans cette famille, divisés en deux sous-familles. Ils comptabilisent au total 133 espèces, dont la plupart font partie des genres Haemulon, Pomadasys et Plectorhinchus.
@ Ancel Kats
DAUPHIN COMMUN
(Delphinus delphis)
Sous le terme dauphin, on regroupe beaucoup d’espèces très différentes, aussi bien au niveau comportemental qu’au niveau physique aussi les généralités propres à tous les dauphins sont communes à tous les odontocètes, appelés « dauphins » ou non. Certains cétacés sont parfois appelés incorrectement « dauphins » par exemple ceux avec un rostre court ou à peine existant tels que le narval et le béluga, deux animaux plus grands que les dauphins classiques, mais surtout les marsouins qui sont, eux, beaucoup plus petits.
Comportement
La plupart des espèces de dauphin chassent en groupe. On parle de coopération. Ils peuvent vivre en moyenne une quarantaine d’années. Lorsqu’un dauphin marin repère un banc de poissons, il avertit le reste du groupe qui se rapproche alors jusqu’à encercler les proies tout en les contraignant à se rassembler vers la surface. Une fois les poissons pris au piège et affolés, les dauphins n’ont plus qu’à traverser le banc chacun leur tour en ouvrant une large gueule. On sait aussi que certains dauphins poursuivent les bancs de sardines jusqu’à les faire échouer sur le sable pour les attraper ensuite en s’échouant eux-mêmes à demi. Dans quelques cas, les dauphins peuvent s’associer aux thons et même aux requins pour des séances de chasse commune. Le dauphin a une excellente vision et possède également un sonar.
Comme les autres cétacés, leur front bombé contient le « melon », une cavité remplie de diverticules du système respiratoire qui communiquent entre eux par des valves. C’est en envoyant de l’air d’un diverticule à l’autre qu’ils émettent des sons. Pour repérer leurs proies, les dauphins utilisent leur sonar. Ils dirigent les sons qu’ils émettent dans la direction de leurs futures victimes, le son ricoche et revient avec un son modifié jusqu’à l’oreille du dauphin. Il se propulse hors de l’eau grâce à ses nageoires caudales.
La sexualité de certaines espèces de dauphins est, comme pour d’autres espèces évoluées tels les bonobos, en relation avec leurs interactions sociales ; ils peuvent en particulier manifester des comportements bisexuels.
Vie sociale
On prête souvent aux dauphins un caractère social, mais certaines espèces sont solitaires. Une femelle peut confier son petit aux autres femelles quand elle part chasser. Ces animaux sont populaires car certaines de ces espèces se laissent approcher par l’homme et se montrent affectueuses. Certains dauphins sont connus pour avoir sauvé des hommes, le mythe d’Arion de Méthymne conte une aventure de ce type.
@ Arnaud Bedel
DAUPHIN, GRAND
(Tursiops truncatus)
Le grand dauphin également appelé souffleur, dauphin à gros nez ou tursiops (Tursiops truncatus) est un cétacé à dents (odontocète) appartenant à la famille des Delphinidae.
C'est l'espèce la mieux connue de sa famille, notamment parce qu'elle a été longuement étudiée en captivité et, à l'état naturel, le long des côtes qu'elle fréquente (en Floride notamment). C'est aussi l'une des rares espèces de dauphins à pouvoir survivre durant quelques années1 aux conditions de vie controversées des delphinariums. C'est celle que le grand public associe généralement aux dauphins (surtout grâce à la série télévisée Flipper le dauphin). On la reconnaît à son « sourire » assez caractéristique, dû aux plis de son rostre.
Le grand dauphin est présent dans toutes les mers du monde, à l'exception des zones arctiques et antarctiques. Il existe deux populations assez distinctes : une côtière et une pélagique. Les grands dauphins chassent en utilisant la technique de l'écholocation. Ils se nourrissent principalement de poissons qu'ils saisissent grâce à une centaine de petites dents pointues non différenciées. Les dauphins communiquent grâce à une variété de sons émis par l'intermédiaire du melon, un sac nasal situé sur le front. Ils atteignent la maturité sexuelle vers l'âge de 12 ans. Les femelles donnent naissance à un seul petit par portée. Les grands dauphins vivent généralement en groupe formé des femelles et des jeunes, alors que les mâles forment des associations appelées alliances. C'est un animal qui montre une certaine curiosité lors de ses rencontres avec des humains.
@ Ancel Kats
DISQUE DE GOREE
(Chaetodipterus goreensis)
Le Disque de Gorée est une espèce assez commune des côtes occidentales d'Afrique, connue des Iles du Cap-Vert et du Sénégal au Gabon. Elle atteint 25 cm de long.
Les jeunes individus ont le corps rhomboïde comme celui du drepane ; la forme devient beaucoup plus circulaire chez les adultes ; en particulier le profil dorsal est largement convexe. Les pectorales sont courtes; les épines de la dorsale, de la deuxième à la sixième, sont nettement prolongées, l'allongement étant beaucoup plus marqué chez les jeunes que chez les adultes. La coloration est gris argenté avec 5 ou 6 bandes verticales sombres, plus ou moins larges, rayant le corps sur toute sa hauteur, du moins chez les jeunes ; les nageoires sont grises ou noirâtres.
@ Ancel Kats
GATERIN
(Plectorhinchus)
De la famille des Haemulidae, avec 35 espèces trouvées en eaux douces, saumâtres et salées. Ces poissons ont de grosses lèvres charnues et ont tendance à vivre sur les récifs coralliens en petits groupes ou par paires. Ils s'associent souvent avec les autres poissons d'espèces semblables, et il n'est pas rare de voir plusieurs espèces nager ensemble.
Ils sont généralement vus en groupe dans les coins et recoins ou sous des surplombs. C’est souvent la nuit tombée qu'ils sortent de leurs abris pour rechercher leurs proies.
Les gaterins juvéniles ont en général un aspect très différent de l'adulte et vivent souvent une vie solitaire sur des sections des récifs moins profonds que ceux où les adultes sont trouvés.
@ Ancel Kats
GIRELLE-PAON A EPAULE JAUNE
(Thalassoma newtoni)
Le terme girelle est le nom vernaculaire donné à certains poissons osseux de petite taille de la famille des Labridae. Sont inclus dans le groupe des Acanthoptères. De forme élégante, aux couleurs vives et brillantes.
Critères de reconnaissance
Corps allongé et modérément comprimé.
Couleur de fond bleu nuit à stries verticales vertes à jaunes.
Barre oblique jaune précédée de petits motifs noirs à marge bleue derrière la tête.
Quatre larges lignes incurvées bleues bordées de noir sur les côtés de la tête, la troisième dessinant un arc de cercle passant sous l’œil.
Nageoire caudale en croissant avec des pointes à filaments chez les plus grands individus.
Distribution
On peut trouver cette espèce en mer Rouge et dans l’ouest de l’océan Indien, depuis le Yémen et les côtes d’Afrique de l’Est et du Sud, jusqu’aux Maldives, aux Chagos et au Sri Lanka, en passant par Madagascar et les Mascareignes (La Réunion, l’île Maurice et Rodrigues, ainsi que plusieurs petites îles proches).
Biotope
Cette girelle se rencontre en milieu rocheux et corallien, dans les lagons et sur les pentes externes du récif jusqu’à 30 mètres de profondeur, mais on la trouvera plus volontiers dans les 5 premiers mètres.
Elle ne craint pas le mode battu.
Alimentation
Cette espèce se nourrit d’oursins, de mollusques, de crustacés, ainsi que de coraux. Elle est capable d’épisodes de frénésie alimentaire collective à l’occasion d’une trouvaille appétissante : chaque individu se précipite alors sans tenir compte de ses voisins ou cherche à se saisir de ce qu’un autre a dans la bouche, le tout dans une grande confusion.
Reproduction - Multiplication
Il y a peu d’informations documentées sur la reproduction de Thalassoma hebraicum au jour où cette fiche est rédigée. Cette espèce est réputée hermaphrodite* protogyne*, mais ce statut ne peut être confirmé que par une étude précise des gonades.
Voici ce que J. E. Randall considère comme commun à toutes les espèces du genre Thalassoma : chez les mâles primaires (individus naissant mâles), la reproduction suscite des agrégations. La femelle disposée à pondre fait une rapide ascension dans la colonne d’eau et est suivie par de nombreux mâles qui fertiliseront ensemble ses œufs au sommet de cette montée. Les mâles en phase terminale (mâles secondaires) ont un harem et fertilisent les œufs d’une seule femelle à la fois après l’avoir courtisée. Leurs couleurs sont plus vives en période de reproduction.
Les œufs sont pélagiques.
Divers biologie
C’est une espèce diurne commune le long des côtes d’Afrique de l’Est et à Madagascar notamment. Elle est très active et sa curiosité inlassable la rend facile à observer. Cette girelle n’hésite pas à tourner autour du plongeur en pleine eau pour l’examiner et devient encore plus familière s’il a à faire sur le substrat*. Mais son attitude est alors intéressée : elle s’attend à ce qu’il débusque de petites proies.
On trouve Thalassoma hebraicum solitaire ou en couple. On rencontre aussi ce poisson avec d’autres espèces de girelles dans les épisodes de frénésie alimentaire. Les mâles sont fortement territoriaux et peuvent devenir très agressifs entre eux. Il ne semble pas y avoir de dichromatisme* sexuel.
La ligne* latérale, comportant 25 à 26 écailles, est pratiquement rectiligne jusqu’à la dernière partie des rayons mous de la dorsale, puis elle rejoint l’axe médian du corps jusqu’au pédoncule caudal.
La mâchoire supérieure porte une paire de canines, l’inférieure peut en porter une ou deux. Les autres dents placées sur les mâchoires sont petites, caniniformes et très rapprochées. Des dents pharyngiennes permettent en outre de broyer les éléments durs des proies.
Une analyse phylogénétique montre que le genre Thalassoma s’est différencié il y a 8 à 13 millions d’années et a pour ancêtres T. ballieui (Hawaï) et T. septemfasciata (côtes ouest de l’Australie).
@ Ancel Kats
MAIGRE
(Argyrosomus regius)
Le maigre ou courbine (Argyrosomus regius), parfois surnommé grogneur, est un poisson marin de l'Atlantique et de la Méditerranée, de la famille des sciænidés. Sa taille moyenne est de 50 centimètres à 1 mètre, mais il peut atteindre 2 mètres pour 100 kilogrammes.
Poisson très farouche et difficile à visualiser ou photographier, nous le trouvons au fond du Bélier (59m) ou dans les cales sombres de l'épave Acacio.
Son nom « maigre » vient de sa chair blanche qui le fait paraitre maigre ; l'appellation « grogneur » vient du bruit qu'il produit en période de frai, agissant sur un muscle qui fait résonner sa vessie natatoire.
La taille de ce poisson peut atteindre environ 2 m (pour un poids d'une centaine de kg).
Le corps est fusiforme, légèrement aplati sur les flancs. Le profil de dos est nettement convexe, la ligne ventrale pratiquement rectiligne.
La nageoire dorsale est argentée. La ligne latérale présente une bande noire pointillée qui va jusqu’au bout de la caudale.
Les yeux sont petits, le museau arrondi ou pointu avec une grande bouche. Il possède des canines très visible.
Après la mort la couleur devient gris brun sur le dos et les flancs moirés.
Il émet des grondements sourds produits par des vibrations musculaires amplifiés par la résonance de la vessie natatoire.
@ Ancel Kats
MEROU A POINTS BLEUS
(Cephalopholis taeniops)
Le terme de mérou est un nom vernaculaire qui désigne en français plusieurs espèces de poissons de la famille des Serranidae, voire celle des Polyprionidae.
Identification :
Mérou de taille moyenne atteignant 45 cm de longueur. Coloration principalement rouge avec parfois des bandes verticales estompées sur le dos. Présence de très nombreux points bleus sur tout le corps. Nageoire caudale présentant une double marge bleue et noire.
Le mérou à points bleus est une espèce de poisson démersal très abondante et se trouve parmi celles de grand intérêt commercial dans la pêche artisanale. Elle est présente dans les débarquements tout le long de l’année.
Distribution
Limitée à la partie est de l’océan Atlantique, entre le Sahara occidental et l’Angola, en incluant les îles du Cap-Vert et celles de São Tomé et Príncipe.
Habitat
Fonds rocheux ou sableux, entre les 20 et 200 m de profondeur.
@ Ancel Kats
MEROU BRONZE
(Ephinephelus aeneus)
Ce petit juvénile est un mérou bronzé, ou Epinephelus aeneus, de la famille des Serranidae.
Ce mérou est appelé thiof au Sénégal, mot emprunté au vocabulaire Lébou et Wolof.
Comme la plupart des espèces de la famille des serranidés, Epinephelus aeneus est une espèce hermaphrodite protérogyne. La période d'inversion sexuelle est assez bien connue. Elle est variable, mais peut-être définie comme se réalisant autour de la taille de 75 cm. Les jeunes individus (moins de 30 cm) se trouvent surtout en zone côtière, notamment en zone estuarienne. Ensuite, ils migrent vers des profondeurs plus importantes (entre 30 et 100 mètres) avec une préférence pour les milieux avec de fortes proportions de zones sableuses.
@ Ancel Kats
MEROU LOUTRE
(Epinephelus tauvina)
L'Epinephelus tauvina, ou mérou loutre est un poisson marin appartenant à la famille des Serranidae.
@ Stephanie Perillard
MOMBIN
(Myripristis jacobus)
On trouve le Mombin de 5 à 100 m de profondeur, dans les trous ou à l’ombre des massifs coralliens pendant le jour et en pleine eau la nuit, pendant laquelle il sort pour se nourrir.
Critères de reconnaissance
Large bande noire en arrière de la fente branchiale
Nageoires bordées de blanc
Couleur rougeâtre virant à argentée depuis le dos jusqu’au ventre
Pas d’épine sur le préopercule.
Le mombin est présent dans l’Atlantique tropical ouest, de la Caroline du Nord et des Bahamas au Brésil. On le trouve aussi dans la partie nord du golfe du Mexique et dans la mer des Caraïbes. Il est aussi présent dans la partie est de l’Atlantique tropical, au Cap Vert et aux îles de Sainte-Hélène, Ascension et Principe.
Biotope
On trouve le Mombin de 5 à 100 m de profondeur, dans les trous ou à l’ombre des massifs coralliens pendant le jour et en pleine eau la nuit, pendant laquelle il sort pour se nourrir.
Description
Le poisson-soldat à bande noire a une taille moyenne de 15 à 20 cm, pouvant atteindre 25 cm au maximum. Les yeux sont gros et proéminents. Le corps est large, compressé et robuste, de couleur rougeâtre sur le dos devenant argentée vers le ventre. Une large bande noire se situe en arrière de la fente branchiale et descend jusqu’à la nageoire pectorale.
Toutes les nageoires sont bordées de blanc. Les rayons épineux de la nageoire dorsale ont des marques rouges et blanches. Les rayons mous des nageoires dorsale et anale sont couverts d’épines. Le préopercule ne porte pas d’épine (rare dans la famille).
@ Ancel Kats
MURENE COMMUNE
(Muraena helena)
La murène commune (Muraena helena) est une espèce de poisson de la famille des Muraenidae. Corps anguilliforme, robuste et légèrement comprimé latéralement, surtout dans sa partie postérieure. La tête est courte, massive, à profil bombé. Les dents sont longues et pointues.
Les nageoires pectorales et ventrales sont absentes ; la dorsale se prolonge sans discontinuité par les nageoires et la queue. La peau, dépourvue d'écailles, est lisse et épaisse. Peut atteindre 1.50 m de longueur.
Distribution
Bassin méditerranéen, Atlantique (des îles britanniques au Sénégal). Fonds rocheux, crevasses, anfractuosités (-5 à -100 m).
Alimentation
Poissons et poulpes. Nocturne, elle se nourrit aussi de cadavres et de déchets. Sa morsure n’est pas venimeuse mais n’en est pas moins douloureuse en raison de la fine épaisseur de ses dents, néanmoins après avoir été mordu par une murène, il est nécessaire de consulter un médecin car une morsure de murène peut s'infecter sérieusement car leurs dents sont garni.
Comportement
Agressive, elle peut mordre si elle se sent menacée. Isolés et territoriaux.
Reproduction
En raison de leurs mœurs nocturnes, la reproduction des murènes est encore mal connue. On sait que la phase de reproduction se déroule l'été (de juillet à septembre). Les œufs produisent des larves transparentes et plates, les leptocéphales, qui flottent au gré des courants pendant environ un an, en même temps que le plancton.
@ Ancel Kats
MURENE FONCEE, OBSCURE
(Gymnothorax afer)
La Gymnothorax est une murène se trouvant dans l’est de l’océan Atlantique, de la Mauritanie au cap Frio, jusqu’en Namibie. Il a d’abord été nommé par Marcus Elieser Bloch en 1795, et est communément connue comme la murène foncé.
Taille
Longueur max : 100 cm
Environnement
10 à 45 m de profondeur
Climat
Tropical
Biologie
Habite les fonds rocheux
@ Ancel Kats
MURENE OREILLES NOIRES
(Muraena melanotis)
Abondante sur les fonds rocheux et les épaves, la Murène à oreilles noires se reconnaît facilement par sa livrée tachetée et les marques noires qui entourent les fentes branchiales et sont à l'origine de son nom.
Comme toutes Murènes, les Muraena melanotis ont un corps serpentiforme. Leurs nageoires dorsales et ventrales se réunissent à l'extrémité arrière du corps. La bouche largement fendue est située en avant de la tête et possède des dents pointues. Les yeux sont jaunes et surmontés de deux appendices cutanés. La peau brune est dépourvue d'écailles et couvertes de tâches dont la coloration varie du jaune pâle au blanc. Ces tâches sont plus petites au niveau de la tête. Deux grandes tâches noires entourent les orifices branchiaux. La taille est généralement inférieure à 1 mètre mais peut exceptionnellement atteindre 1,40 mètre.
Vie et Habitat
Les Murènes à oreilles noires sont typique des côtes de l'Afrique de ouest tropical, vivant dans les zones rocheuses, les digues, les épaves. Bien que chasseur nocturne, la Murène à oreilles noires, contrairement aux autres espèces, s'observe facilement de jour, n'hésitant pas à quitter son abris.
Alimentation
Le régime alimentaire de cette murène est essentiellement composé de poissons qu'elle chasse à la nuit tombée. Elle semble également apprécier les mollusques et les jeunes semblent ne pas dédaigner les crustacés.
Reproduction
La reproduction a lieu durant la saison chaude. L'animal passe par un stade larvaire. Cette larve présente une forme curieuse rappelant la feuille de laurier.
@ Ancel Kats
MURENE SERPENT
(Echidna peli)
Echidna peli est une murène trouvée dans l’est de l’océan Atlantique. Il a d’abord été nommé par Johann Jakob Kaup en 1856, et est communément connue comme la murène Pebbletooth.
Taille
Longueur max : 100 cm
Environnement
Marin, démersaux
Climat
Tropical
Distribution
Est de l’Atlantique : Mauritanie à l’Angola, au Cap Vert et les îles au large de la baie de Biafra.
Biologie
Présent dans les roches et les eaux peu profondes. Se nourrit de crustacés, de petites crevettes et de crabes jeunes
@ Arnaud Bedel
OBLADE, BLADE
(Oblada melanura)
L’Oblade vit dans la Méditerranée (commune), mer Noire (au sud), l’Atlantique oriental depuis le golfe de Gascogne où elle est rare, à l’Angola, Canaries, Madère, Cap Vert.
Biotope
L’oblade est une espèce grégaire. Elle forme des bancs plus ou moins denses au dessus de fonds rocheux ou d’herbiers de posidonies. L’adulte se rencontre principalement en pleine eau, à proximité des côtes et généralement depuis la surface et jusqu’à 10 ou 20 m de profondeur. L’oblade fait des incursions sur fonds rocheux et dans les herbiers de posidonies ou de zostères jusqu’à 30 m. En hiver elle va plus au large et descend plus bas.
Les juvéniles fréquentent, en groupes abondants, les zones superficielles rocheuses.
Description
L’oblade est un sparidé au corps oblong, peu comprimé latéralement. La taille adulte va de 15 à 25 centimètres, exceptionnellement jusqu’à 30 cm.
Le museau est court avec une bouche terminale, oblique, orientée vers le haut. L’œil est grand (le diamètre de l’œil est environ la moitié de la hauteur de la tête).
La couleur générale des adultes est gris bleuâtre argenté, avec partie inférieure et ventre plus clairs. En dessous de la ligne latérale plus foncée, des lignes longitudinales sont plus ou moins apparentes sur les flancs. Les nageoires ne sont pas colorées. Le caractère distinctif principal est une tache noire en forme de selle, cernée de blanc, sur le pédoncule caudal. La tache sur le pédoncule caudal est très visible chez le juvénile.
L’oblade présente une seule nageoire dorsale avec à l’avant 11 rayons épineux suivi de 13 à 14 rayons segmentés. La nageoire anale comprend 3 rayons épineux et 12 à 14 rayons segmentés.
On décompte 8 à 10 incisives à bord échancré sur le devant de chaque mâchoire et une rangée de petites dents coniques légèrement recourbées sur les côtés. Cette rangée est doublée intérieurement de petites dents grenues.
Alimentation
L’oblade est un poisson omnivore qui se nourrit d’algues et de zooplancton quand elle est en pleine eau. L’alimentation des adultes comprend divers animaux minuscules parmi lesquels dominent des petits crustacés (copépodes, etc…), mais aussi des larves, des œufs d’invertébrés et de poissons. C’est aussi un prédateur opportuniste consommant de petits animaux benthiques et des algues lors de ces incursions sur les fonds.
Larves et juvéniles sont omnivores et se nourrissent surtout de zooplancton, comme les adultes. La proportion des proies planctoniques diminue avec la croissance, au profit des proies benthiques.
L’activité alimentaire est plus intense en période diurne, au printemps et en été, lorsque l’eau est plus chaude et le plancton abondant.
Reproduction - Multiplication
Les sexes sont généralement séparés, mais certains individus présentent un hermaphrodisme protogyne* (d’abord femelle, puis mâle).
Ponte et fécondation se font en pleine eau à la fin du printemps, d’avril à juin en Méditerranée. Œufs et larves grégaires sont planctoniques jusqu’à la fin de l’été. Ces jeunes forment alors des groupes importants qui vont gagner les petits fonds côtiers. Les juvéniles de 1 cm sont déjà identifiables grâce à leur tache sur le pédoncule caudal.
Divers biologie
La durée de vie peut être supérieure à 10 ans (exemple de femelle de 11 ans, mesurant 33 cm, prise en Croatie). Le poids des adultes de 25 à 30 cm est un peu supérieur à 300 g. Un poids maximal de 700 à 800 g a été signalé.
L’espèce est relativement craintive mais peut s’approcher pour saisir une proie dans l’environnement remué par le plongeur.
@ Arnaud Bedel
OMBRINE COMMUNE
(Umbrina cirrosa)
Les ombrines (Umbrina) forment un genre de poissons osseux, de l'ordre des perciformes, qui vit dans la mer Méditerranée et dans l'océan Atlantique et qui est représenté par différentes espèces.
Famille
Sciaenidés
Dimensions
L’ombrine mesure de 20 cm à 1 mètre, communément 40 cm.
Habitat
Fonds sableux ou vaseux, rochers, parois verticales, embouchures de fleuves, ... entre 10 mètres et 100 mètres de profondeur.
Distribution
Méditerranée, Océan Atlantique
Comportement
Poisson carnivore.
Reproduction
En automne et au printemps.
@ Arnaud Bedel
ORQUE
(Orcinus orca)
L'orque, ou épaulard (Orcinus orca), est un mammifère marin du sous-ordre des cétacés à dents. Elle a une répartition cosmopolite. Son régime alimentaire est très diversifié, bien que les populations se spécialisent souvent dans des types particuliers de proies (poissons, lions de mer, phoques, morses et même des grandes baleines). Les orques sont considérés comme des super prédateurs.
Les orques sont fortement sociales ; certaines populations sont composées de plusieurs familles matrilinéaires qui sont parmi les plus stables de toutes les espèces animales. Les techniques de chasse sophistiquées et les comportements vocaux, qui sont souvent spécifiques à un groupe particulier et sont passés à travers les générations, ont été décrits par les scientifiques comme des manifestations culturelles.
Les orques sauvages ne sont pas considérées comme une menace pour l'Homme, bien qu'il y eut des cas de spécimens captifs tuant ou blessant leurs dresseurs dans des parcs à thème marin. Les orques sont très présentes dans les mythologies des peuples navigateurs, avec une réputation allant du protecteur d'âmes humaines à celle de tueur impitoyable.
Les mâles mesurent entre 6 et 9 m de long (le spécimen le plus grand jamais vu mesurait 9,74 m) et pèsent entre 5 et 8,5 tonnes (le plus lourd spécimen pesait 11 tonnes) ; les femelles sont plus petites, mesurant entre 6 et 7 mètres pour une masse située entre 3 et 4 tonnes (le maximum connu pour une femelle est de 7,5 tonnes). À la naissance, le nouveau-né pèse environ 150 à 220 kg et mesure entre 2 et 2,70 m de long. À la différence de la plupart des dauphins, la nageoire caudale d’une orque est large et arrondie (elle peut mesurer plus de 2,40 m d’envergure).
Les orques ont une apparence caractéristique avec un dos noir, un ventre blanc et une tache blanche derrière et au-dessus de l’œil. Le corps est puissant et surmonté d’un grand aileron dorsal avec une tache gris foncé en forme de selle juste derrière. L’aileron dorsal du mâle est plus grand que celui de la femelle (environ 90 cm).
Dans la nature, seules 1% des orques ont leur nageoire dorsale courbée contre 80% en captivité; une des explications avancées est le fait que les orques captives restent plus souvent à la surface de l'eau et la nageoire n'est plus « soutenue » par la forte densité de l'eau salée. Elle finit par s'affaisser sur le côté.
Les orques vivent dans tous les océans et la plupart des mers (on dit même qu'après l'homme, c'est le mammifère vivant dans le plus d'endroits différents du monde); cependant, depuis quelques années, on ne les retrouve quasiment plus que dans les océans arctique et austral. À cause de leur grande portée, leur nombre et leur densité, les estimations de distribution sont difficiles à comparer, mais elles préfèrent nettement les latitudes plus élevées et les zones côtières que les milieux pélagiques.
@ Jos Ruttens
POISSON ANGE DU GHANA
(Holacanthus africanus)
Le Poisson Ange du Ghana a pour habitat les côtes de l'Afrique de l'Ouest, du Sénégal jusqu'au Congo. Il fréquente les zones riches en coraux et les récifs côtiers. En solitaire ou en couple.
Taille maximale : 45 cm. Les juvéniles arborent une couleur de base orangée.
Classe : Osteichthyes
Sous classe : Actinopterygii
Ordre : Perciformes
Famille : Sous-famille : Pomacanthinae
Genre : Holacanthus
Espèce : africanus
Caractéristiques
Vit sur le récif en se délimitant un territoire bien précis.
Alimentation
Son alimentation est surtout composée d’éponges, de tuniciers et d’algues vertes qu’il aime brouter.
@ Ancel Kats
POISSON BOURSE
(Aluterus punctata)
Le poisson bourse, ou poisson lime est semi-pélagique et assez rare. Il fréquente toutes les mers tropicales et subtropicales. Il vit le long des tombants des zones récifales, des roches et des épaves parmi lesquels il se camoufle.
Il vit en pleine eau, entre -2 et -80 mètres, dans les eaux marines côtières. Il vit le long des tombants des zones récifales, des roches et des épaves parmi lesquels il se camoufle.
Son corps comprend généralement deux épines dorsales : une première grande et bien visible et une seconde beaucoup plus petite (voire absente). La première nageoire dorsale, située au niveau des yeux, est semblable à une longue épine recourbée vers l’arrière du corps. La nageoire caudale, grande et très mobile, peut être observée soit déployée comme un balai soit repliée comme un plumeau. Les nageoires pelviennes sont absentes (caractéristique des tétraodontiformes).
Les nageoires pectorales sont petites et également très mobiles. Elles sont situées sous les yeux. La bouche s’ouvre tout à l’avant d’une tête très allongée. Sa mâchoire comporte des dents pointues. Le corps est recouvert d’écailles rendues rugueuses par la présence de petites épines. La fente branchiale est oblique. Tous les membres de la famille ont des écailles garnies de petites épines et sont dépourvus de mucus, d’où un contact rugueux qui leur vaut le surnom de poissons-limes.
@ Ancel Kats
POISSON BOURSE ECRITURE
(Aluterus scriptus)
Communément nommé Bourse écriture ou Poisson-lime gribouillé. Solitaire et assez craintif vis-à-vis des plongeurs, il est rarement observé en couple ou en petit groupe.
Ce poisson est une espèce de la famille des Monacanthidés.
Aluterus scriptus est un poisson de taille moyenne pouvant atteindre 110 cm de long. La physionomie du corps correspond à une forme ovale allongée, très comprimée latéralement. La couleur de fond est brun olivâtre à grise selon l'humeur (état de stress, phase de repos, ...) ou l'environnement. Le corps est parsemé de traits irréguliers et de points bleus ainsi que de taches noires surtout au niveau de la tête. La bouche est petite et terminale. Absence de nageoire pelvienne. Présence de deux épines dorsales, la première est longue, fine et érectile. Son embase est juste au-dessus des yeux. La deuxième épine n'est pratiquement pas visible et sert à bloquer la première lorsque celle-ci est dressée. La nageoire caudale est de grande taille et peut être déployée tel un éventail. Le corps n'est pas recouvert de mucus protecteur comme nombre de poissons. Ses écailles sont pourvues de petites épines rendant la peau rugueuse comme une lime d'où le nom vernaculaire des membres de cette famille. Les juvéniles ont une livrée jaune avec des taches noires.
Cette espèce a une répartition circumtropicale, elle fréquente donc les eaux tropicales de l'Océan Atlantique, de l'Océan Indien et du Pacifique.
Ce poisson-lime se rencontre dans les lagons, sur les pentes récifales externes, dans les prairies d'herbiers, sur les secs et les épaves ainsi que parfois en pleine eau.
Il est omnivore et se nourrit d'une grande variété de faune et flore benthiques incluant des petits crustacés, des algues, des feuilles de Zosteraceae, du corail de feu, des Hydrozoaires, des gorgones, anémones, tuniciers.
@ Ancel Kats
POISSON BOURSE PANTHERE
(Cantherhines pardalis)
Cantherhines pardalis, ou communément nommé Poisson bourse ou lime panthère, est une espèce de poisson marin démersale de la famille des Monacanthidae. C’est un poisson de petite taille pouvant atteindre 25 cm de long.
Le Poisson-lime panthère fréquente les eaux tropicales et subtropicale de l'Océan Indien, Mer Rouge incluse, jusqu'aux îles océaniques du centre de l'Océan Pacifique ainsi que de la partie orientale de l'Océan Atlantique au niveau du Golfe de Guinée.
Il affectionne les récifs externes, il se rencontre entre 2 et 20 m de profondeur Il a une activité diurne.
@ Ancel Kats
POISSON CHAT
(Arius heudolotii)
L’Arius heudolotii, ou poisson chat, est communément appelé mâchoiron.
C’est une espèce de poisson chat de mer, à ne pas confondre avec son frère d’eau douce abondant en lagune.
L’heudolotii a son habitat en atlantique tropical et peut être trouvé le long de la côte entre la Mauritanie et l’Angola. On le trouve dans les fonds vaseux, ou autour des récifs et épaves lorsqu’il chasse. Il se nourrit d’invertébrés. Ses ailerons possèdent des épines très venimeuses, pouvant provoquer une douleur intense.
Le poisson chat est de couleur olive-marron, et blanc sur le dessous. La femelle pond les œufs qui sont ensuite incubés dans la gueule du mâle où ils se développeront.
@ Ancel Kats
POISSON CHIRURGIEN
(Acanthurus monroviae)
Facilement reconnaissables aux deux épines venimeuses qu'ils portent de part et d'autre de leur queue, les poissons chirurgiens sont des hôtes familiers des côtes du golfe de Guinée. De nombreuses espèces composent cette famille de poissons essentiellement tropicaux, mais seules certaines d'entre elles sont présentent dans les eaux ivoiriennes.
Les poissons chirurgiens ont un corps plat de forme ovoïde. Leur nageoire dorsale dont la première partie est épineuse est continue de l'arrière des ouies à la queue. Leur nageoire anale est également longue et épineuse dans sa partie avant. La forme de la caudale est variable selon les espèces. La bouche est petite et placée tout à l'avant de l'animal. Les petits yeux, très mobiles sont placés latéralement haut dessus et en arrière de la bouche à la limite de l'arc formé par les ouies. La coloration est variable selon les espèces mais également en fonction de l'âge des individus. Les épines venimeuses sont en fait des écailles ayant subit une modification. Elles sont généralement misent en évidence par une tache de couleur claire.
Vie et Habitat
Les poissons chirurgiens sont des poisons côtiers qui préfèrent les zones abritées tels les récifs, les zones rocheuses et les épaves. Ils sont diurnes et vivent généralement en bandes pouvant atteindre plusieurs dizaines d'individus.
Alimentation
Herbivores, les poissons chirurgiens broutent les petites algues qui tapissent le substrat. Certaines espèces, comme Acanthurus monroviae, semblent avoir un régime alimentaire plus diversifié.
Reproduction
La fécondation des œufs des femelles par la laitance des mâles a lieu en pleine eau, généralement au crépuscule. Les œufs flottent en surface grâce à une goutte d'huile et sont dispersés par le courant. L'éclosion est assez rapide et donne une larve qui se transforme peu après en alevin avant de devenir petit poisson se nourrissant de plancton.
Poissons comestibles ils sont péchés à la ligne et au filet, parfois par les pêcheurs sous-marins. Ils doivent être manipulés avec précaution car leurs épines venimeuses peuvent causer de sérieuses blessures.
Chirurgien d'Afrique de l'Ouest : Le plus commun dans les eaux ivoiriennes sa taille peut atteindre 30 cm. Il est de couleur brune avec de fines rayures bleues. Les épines sont entourées d'une tache de couleur jaune vif.
Chirurgien rayé : De couleur gris-bleu, pouvant tendre vers le marron, il porte des rayures verticales plus sombres. Les épines sont marquée par une tâche bleuâtre.
Chirurgien du Biafra : Seul Prionurus de l'ouest africain tropical, il est caractérisé par la présence de six épines venimeuses non rétractables. Il peut atteindre 20 cm. De couleur marron-bleu, tacheté de noir, il présente en avant des ouies une large bande blanchâtre.
@ Ancel Kats
POISSON COCHON
(Bodiadus speciosus)
Le poisson cochon, ou « vieille du Sénégal » est reconnaissable à sa couleur brun rosé et surtout à la large bande sombre verticale située à mi corps.
Bodianus speciosue a un corps obelong terminé par une tête de forme conique pouvant atteindre 50 cm. La nageoire dorsale est longue, épineuse et les dix premières épines sont flexibles. Leur nageoire anale, beaucoup plus courte, est également épineuse.
La caudale est caractérisée par la présence de deux longs appendices supérieurs et inférieurs. La bouche comporte des lèvres épaisses avec de grandes canines. Elle est placée tout à l'avant de l'animal. Les yeux sont placés latéralement dans le tiers supérieur de la tête, en avant des ouies. La couleur est brun rosé, plus clair sur le ventre. un large bande sombre, verticale, est située au arrière de la partie épineuse de la nageoire dorsale. Un seconde tâche sombre se situe au début et dans la partie supérieure du pédoncule caudal. Les écailles sont relativement grandes en particulier celles marquant la ligne latérale.
Vie et Habitat
Poisson solitaire, la vieille du Sénégal est une espèce côtière que l'on peut rencontrer jusqu'à 50 m de profondeur, mais plus généralement dans la zone des 15 à 35 m. Elle se rencontre aussi bien sur les épaves, les fonds rocheux que dans les zones d'herbier.
Alimentation
Cette espèce se nourrit essentiellement de mollusques. C'est une espèce comestible.
Reproduction
Espèce hermaphrodite, les grands individus d'abord femelle deviennent ensuite mâle.
@ Arnaud Bedel
POISSON COFFRE
(Acanthostracion guineensis)
Une des espèces de poissons osseux marins de l'Atlantique, l'océan Indien et le Pacifique, aux écailles hexagonales formant une carapace ressemblant à une boîte ou un coffre. Ils appartiennent à la catégorie des brouteurs : ce sont notamment des brouteurs de coraux et d'algues.
Les poissons-coffres font partie de l'ordre des Tétraodontiformes et se répartissent en deux familles, les Ostraciidés et les Aracanidés.
Les poisson-coffres de la famille des Ostraciidés que l'on rencontre dans les mers tropicales compte environ une vingtaine d'espèces. Les poissons-coffres de la famille des Aracanidés présente uniquement dans les eaux tempérées de l'hémisphère sud n'en compte qu'une dizaine.
Les poissons-coffres qui peuvent mesurer un quarantaine de centimètres ont une enveloppe externe dure formée par les écailles soudées. Il se déplace lentement à l'aide de leurs nageoires dorsale et anale, si bien qu'il est aisée de les observer en plongée.
Face au danger ils émettent un poison qui n'est pas dangereux pour l'homme mais qui repoussent ses prédateurs.
Comme beaucoup de poissons, les poissons-coffres sont d'abord femelle puis devienne mâle au cours de leur vie. Certaines espèces ont des épines sur le corps, lesquels arrivé au stade mâle s'estompent.
Les poisson-coffres se nourrissent d’invertébrés benthiques (éponges, alcyonaires), mais ingère également une grande quantité d’algues.
Parmi les espèces les plus courantes citons le poisson-coffre jaune (Ostracion cubicus) et le poisson-coffre à points bleus( Ostracion cyanurus).
@ Ancel Kats
POISSON DEMOISELLE
(Chromis limbata)
De couleur gris foncé à gris vert. Nageoires dorsale, anale et caudale de couleur noire et bleutée. Caudale en forme de « queue d’hirondelle ». Juvéniles de couleur « bleu électrique ». Taille moyenne de 10 à 12 cm.
Distribution
Présent en Méditerranée et en Atlantique Est, du Portugal jusqu’au Gabon (archipel du Sao Tomé) et la Guinée (île d’Annobon), en incluant les îles des Açores, de Madère, des Canaries.
Alimentation
Chromis est un planctonophage diurne. Il se nourrit le jour au dessus de l’herbier qui lui sert de refuge la nuit. Sa nourriture est essentiellement composée de zooplancton et d’œufs de poissons transportés par les courants. Pour capturer leurs proies, les petits chromis décrivent des trajectoires saccadées dans l’eau. Chromis est aussi macrophage* et peut se nourrir de petits animaux planctoniques et benthiques tels que des crustacés, des éponges et des tuniciers.
Reproduction
Durant la période de frai (mois d’été de juin à août) les individus solitaires que l’on observe dans la roche (cavernes et anfractuosités) sont le plus souvent des mâles territoriaux. Ceux-ci s’activent tout d’abord à nettoyer activement une portion plane de roche ou de sable, qu’ils délimitent au centre de leur territoire. Par la suite, ils tentent de capter l’attention d’une femelle. Pour cela, ils s’approchent des bancs de femelles, puis regagnent prestement leur territoire, indiquant ainsi le chemin vers le nid qu’ils ont aménagé. Ce faisant, ils paradent en écartant bien les rayons de leur nageoire caudale, qu’ils utilisent comme un éventail. Après avoir fait le tour du nid, les femelles disposées à frayer finissent par se joindre à un mâle et fixent leurs ovocytes* sur le substrat. Ceux-ci sont immédiatement fécondés. Une fois le frai accompli, la femelle demeure environ 3 jours auprès du nid. C’est finalement le mâle qui assume durant toute une semaine les soins au frai. Ceci inclut la ventilation des œufs et la garde des œufs qu’il défend férocement contre les prédateurs. Après l’éclosion toutefois, le mâle délaisse sa progéniture.
Les jeunes chromis (juvéniles), d’une taille inférieure à 15 mm environ, sont vivement colorées en bleu cobalt (bleu électrique). Elles sont réunies en bancs durant la saison chaude autour des reliefs rocheux. A la fin de l’été, elles ont atteint 3 à 4 cm et au fur et à mesure de leur croissance, la couleur des poissons évolue laissant la composante bleue progressivement s’estomper pour prendre la coloration des adultes.
@ Ancel Kats
POISSON DEMOISELLE DE GUINEE
(Microspathodon frontatus)
Le poisson demoiselle de Guinée est très présent sur les piliers du Bélier.
Les adultes habitent roches et gravats sur les récifs côtiers. Ovipare, les œufs sont démersaux et adhèrent au substrat. Les mâles gardent et aérer les œufs.
Taille
Longueur max: 17 cm
Environnement
Récifs, non migratrices
Climat
Tropical
Distribution
Atlantique Est: y compris les îles de Fernando Poo et Annobon, dans le golfe de Guinée et du nord au Ghana.
@ Ancel Kats
POISSON FLÛTE À POINTS BLEUS
(Fistularia tabacaria)
Les poissons flûtes se reconnaissent à leur corps très allongé terminé par une petite bouche située très en avant des yeux. En Côte d'Ivoire, ils se rencontrent à proximité des épaves ou de roches sur des fonds ne dépassant guère 25 m.
Les poissons flûtes possèdent un corps très allongé et déprimé. La nageoire caudale ainsi que la nageoire anale sont courtes et situées très en arrière du corps. La nageoire caudale est filiforme, ses rayons centraux formant une sorte de long pinceau. Les nageoires pectorales sont également courte et les pelviennes sont en position abdominale. La bouche est petite et garnie de petite dents. Elle est située à l'extrémité d'un museau très fin en forme de tube. Les yeux ont une taille relativement importante. Ils sont situés haut de part et d'autre de la tête.
Vie et Habitat
Espèces tropicales côtières, les poissons flûtessont généralement solitaires, éventuellement par groupes de deux. Sédentaires, ils se déplacent peu. Ils se tiennent près du fond à proximité de zones rocheuses de récifs ou d'épaves. Ils sont craintifs et se laissent difficilement approcher. Ils produisent une sorte de bruit ressemblant au son d'une trompette. La nuit ils se protègent en changeant de couleur.
Alimentation
Poissons carnassiers, ils se nourrissent de petits poissons ou de petits crustacés qu'ils aspirent avec leur bouche comme avec une pipette.
Divers
Poissons comestibles ils sont péchés par les chalutiers mais n'ont pas de valeur commerciale.
Poisson flûtes à points bleus : Le plus commun dans les eaux ivoiriennes sa taille peut atteindre 150 cm. Il est de couleur rouge-brun avec de nombreuses grandes taches bleues.
@ Arnaud Bedel
POISSON GRENOUILLE
(Antennarius Senegalensis)
Les antennaires ou antennariidés (Antennariidae), communément appelés poissons-grenouilles, forment une famille de poissons marins appartenant à l’ordre des Lophiiformes. Les antennaires se trouvent dans presque toutes les mers et tous les océans tropicaux et subtropicaux du monde. Celui-ci a été repéré au fond du Bélier, à 59m de profondeur.
Aspect général
Cet Antennarius se distingue des autres formes par les rayons de sa pectorale qui sont tous branchus et plus nombreux. La coloration générale est gris rosé ou gris jaunatre, avec des réticulations gris foncé ou verdâtres ; il existe une grande tache caractéristique noire, auréolée de claire, à la base de la dorsale molle ; celle-ci est précédée et suivie de quelques autres plus petites.
Répartition géographique
L’espèce est benthique, côtière et typiquement ouest-africaine : elle est connue du Maroc au Congo. Au Sénégal, elle est commune sur les fonds sablo-vaseux de 40 à 80 m. Elle figure assez régulièrement dans les prises chalutières mais est rejetée. Antennarius Senegalensis est le plus grand des poissons-crapauds ouest africains, il peut dépasser 40 cm de long et peser plus de 3 kg.
Mimétisme et de camouflage
Un antennaire déguisé en pierre recouverte d’algues.
L’aspect inhabituel du poisson-grenouille est conçu pour le cacher contre les prédateurs et parfois pour imiter un repas potentiel de sa proie. En éthologie, l’étude du comportement animal, c’est ce qu’on appelle un mimétisme agressif. Leur forme inhabituelle, les couleurs et les textures de la peau servent de déguisement au poisson-grenouille. Certains ressemblent à une pierre ou du corail tandis que d’autres imitent des éponges ou des ascidies avec des taches sombres au lieu de trous. En 2005, une espèce a été découverte, le poisson-grenouille strié, qui imite un oursin alors que le Poisson-grenouille des sargasses est colorée pour se fondre dans les sargasses environnantes. Certains poissons-grenouilles sont couverts d’algues ou d’Hydrozoaires. Leur camouflage peut donc être parfait dans l’environnement adapté, à tel point que les limaces de mer peuvent ramper sur ces poissons sans même les reconnaître.
Pour le poisson-grenouille, sans écailles et sans protection, le camouflage est un moyen important de défense contre les prédateurs. Certains peuvent aussi se gonfler, comme le poisson-globe, en aspirant l’eau pour paraître plus gros. Dans les aquariums et dans la nature, on a pu observer des poissons-grenouilles sortir de leur cachette, se faire attaquer par des poissons-clowns, poissons demoiselles, et des labridés, et dans les aquariums, pour être tué.
Plusieurs facteurs peuvent modifier leur couleur. Les couleurs claires sont généralement jaune ou ocre, tandis que les plus sombres sont verte, noire, ou rouge foncé. Elles apparaissent généralement à la couleur plus claire, mais le changement peut durer de quelques jours à plusieurs semaines. On ne sait pas ce qui déclenche ce changement.
Mouvement
En général, le poisson-grenouille ne bouge pas beaucoup, préférant se poser sur le fond et attendre qu’une proie approche. Une fois que la proie est repérée, il s’approche lentement à l’aide de ses nageoires pectorales et pelviennes qui lui permettent de marcher. Il peut utiliser deux types d’allures. Avec la première, il déplace alternativement ses nageoires pectorales vers l’avant, cette propulsion est analogue à la démarche d’un bipède tétrapodes, car il n’utilise pas ses nageoires pelviennes. Alternativement, il peut se déplacer avec une sorte de galop lent, en déplaçant ses nageoires pectorales simultanément en avant et en arrière, le transfert de leur poids aux nageoires pelviennes tout en déplaçant les pectorales. Mais quelle que soit la démarche, il ne peut parcourir que de courtes distances.
En eau libre, le poisson-grenouille peut nager à coups de nageoire caudale. Il possède aussi un type de propulsion à réaction qui est souvent utilisé par les plus jeunes. En forçant leur cadence un souffle d’eau passe à travers leurs ouvertures branchiales, qui se trouvent derrière leurs nageoires pelviennes.
Les nageoires du Poisson-grenouille des sargasses peuvent saisir des touffes de sargasses, lui permettant d’y grimper.
@ Ancel Kats
POISSON GROS YEUX
(Priacanthus arenatus)
Poisson Gros Yeux ou Beaucaire. Reconnaissables à leurs gros yeux et à leur bouche ouvrant vers le haut les gros yeux se rencontrent facilement lors des plongées effectués à Abidjan, particulièrement sur les épaves où cette espèce trouve abri et nourriture.
Les gros yeux ont un corps oblong et comprimé Ils peuvent atteindre 45 cm mais les individus les plus couramment rencontrés mesurent de 15 à 20 cm. Leur nageoire dorsale est continue de l'arrière des ouies à la queue Sa première partie comporte 10 épines. Elle est souvent observée repliée. Leur nageoire anale est assez longue, partant du milieu du corps. La forme de la caudale est triangulaire, relativement étroite dans partie avant, largement ouverte dans sa partie arrière. La bouche est grande et s'ouvre obliquement vers le haut. Les yeux sont très grands, placés tout en haut de la tête. Le corps est couvert de petites écailles rugueuses. La coloration est le plus souvent rouge sombre mais peu également être argentée. L'espèce cruentatus possède des barres argentées.
Vie et Habitat
Les gros sont des poisons benthiques qui préfèrent les zones abritées tels les récifs, les zones rocheuses et les épaves. Ils sont généralement nocturnes et les jeunes vivent généralement en bancs pouvant atteindre plusieurs milliers d'individus.
Alimentation
Carnivores, les gros yeux chassent la nuit les petits poissons et les crustacés planctoniques. Il leur arrive également de manger des cadavres de poissons pris dans des filets abandonnés.
Poissons comestibles ils sont péchés au filet mais rejetés par les pêcheurs faute de débouché commercial.
@ Ancel Kats
POISSON PAPILLON FRANÇAIS
(Prognathodes marcellaes)
Prognathodes est un genre de poissons perciformes de récifs coralliens.
Règne
Animalia
Embranchement
Chordata
Sous-embr.
Vertebrata
Super-classe
Osteichthyes
Classe
Actinopterygii
Sous-classe
Neopterygii
Infra-classe
Teleostei
Super-ordre
Acanthopterygii
Ordre
Perciformes
Sous-ordre
Percoidei
Famille
Chaetodontidae
@ Ancel Kats
POISSON PAPILLON QUATRE BANDES
(Chaetodon hoefleri)
Les poissons-papillons, ou chaetodontidés (Chaetodontidae) sont une famille de poissons qui se rencontrent dans l'océan Pacifique, l'océan Indien et l'océan Atlantique. Le nom de poisson-papillon peut s'appliquer à la famille entière, mais est utilisé plus spécialement pour le genre Chaetodon et les espèces de forme similaire.
Description Générale
Ce sont des poissons des récifs coralliens, qui vivent seulement dans les mers chaudes : des captures ont eu lieu en Méditerranée, mais c'est tout à fait exceptionnel. La taille maximale des espèces est en général comprise entre 12 et 22 centimètres, le plus grand (Chaetodon lineolatus) pouvant atteindre 30 centimètres. Il en existe environ 130 espèces, réparties en 12 genres. Leur corps est arrondi et comprimé, avec un museau tubulaire et de toutes petites dents (dont ils tirent leur nom). Leur nourriture consiste généralement de corail et d'invertébrés, comme les anémones de mer. Ces poissons ont généralement des couleurs très attrayantes, et sont donc appréciés dans les aquariums d'eau de mer. Toutefois, beaucoup d'espèces sont très difficiles à nourrir, du fait de leur alimentation très spécialisée.
Répartition
Les poissons-Papillons vivent dans les mers chaudes du globe au milieu des récifs et des coraux.
Alimentation
Les poissons papillons se nourrissent au milieu des récifs de petits invertébrés tels que les polypes et les vers minuscules.
@ Ancel Kats
POISSON PAPILLON TROIS BANDES
(Chaetodon robustus)
Chaetodon robustus est une espèce de poissons de la famille des Chaetodontidae.
@ Ancel Kats
POISSON PERROQUET A QUEUE JAUNE
(Sparisoma rubripinne)
Les males en phase terminale sont ternes vert ou bleu-vert avec une grande tache noire sur la moitié supérieure de la base de la nageoire pectorale; nageoires pectorales olive foncé, le cinquième externe brutalement.
Dorsale épines (Total): 9; dorsale rayons mous (total): 10; Anal épines : 3; Anal rayons mous : 9. Les juvéniles et les adultes en phase ternes (qui sont des mâles ou des femelles matures soit) sont légers, brun grisâtre, presque blanc ventralement; remplacement des barres foncées et pâles traverser le menton; pédoncule caudal et la nageoire jaune; nageoires anales et pelviennes rouges.
Habitat
Habite les récifs coralliens et les herbiers marins. Mineurs ou primaire de phase de poissons peuvent prendre rapidement un modèle marbré comme il s'immobilise sur le fond. La ponte est généralement une activité de groupe chez les mâles de la même couleur et les femmes. Se nourrit d'algues benthiques et des herbiers. Un hermaphrodite protogynes.
Répartition
Atlantique Ouest : le Massachusetts, Etats-Unis et des Bermudes à Rio de Janeiro, au Brésil ; à travers la mer des Caraïbes mais absent dans le golfe du Mexique.
Est de l'Atlantique : le Sénégal à au moins le Golfe de Guinée.
@ Arnaud Bedel
POISSON PERROQUET DE GUINEE
(Scarus Hoefleri)
Les poissons-perroquets (Scaridae) forment une grande famille de poissons tropicaux aux couleurs vives, répartie sur toute la surface du globe. Les poissons perroquets abondent dans l’océan Pacifique, autour des récifs de corail : ils ne peuvent vivre que dans des eaux chaudes.
Leur nom vient de leur sorte de bec crochu faisant penser à celui d’un perroquet. Ils s’en servent pour broyer les coquillages et le socle corallien. Ils se nourrissent essentiellement d’algues poussant sur la roche qu’ils grattent de leur bec. Les fragments de roche arrachés sont alors broyés dans une poche semblable à un gésier de volaille qui en extrait les nutriments. La plupart de ces poissons mesurent 40 cm. Quelques-uns, cependant, dépassent 90 cm. Il semble que la chair de certains soit toxique du fait de la ciguatera, bien que les Polynésiens l’apprécient.
Habitat et répartition
Les Poissons-perroquets sont répartis dans le monde entier mais ils sont surtout diversifiés dans l’Indo-Ouest Pacifique.
Bien que l’on peut trouver certaines espèces dans les eaux subtropicales, la majorité des espèces sont situées en zone tropicale dans l’environnement proche des récifs coralliens. La plupart des espèces vivent dans les eaux peu profondes. Leur abondance est maximale dans la zone de 1 à 10 m. Certaines espèces ont cependant été trouvées à 180 m.
Mucus
Un certain nombre de poissons-perroquets, dont le poisson-perroquet royal, secrètent une sorte de mucus, dont ils s’enveloppent la nuit pour en faire un cocon protecteur. Il semble en effet que le cocon empêche leurs prédateurs de percevoir leur odeur.
Ce cocon de mucus peut également servir comme système d’alerte avancé, en permettant au poisson perroquet de s’enfuir lorsque des prédateurs tels que les murènes touchent à cette enveloppe protectrice. Le mucus a des propriétés anti-oxydantes qui peuvent lui servir également à réparer des dommages corporels, ou à repousser des parasites, tout en procurant une protection accrue contre la lumière ultra-violette.
Alimentation
Bien qu’ils soient considérés comme des herbivores, les poissons-perroquets mangent une grande variété d’organismes de récif, et ils ne sont pas nécessairement végétariens. Des espèces comme le perroquet vert à bosse ( Bolbometopon muricatum) intègrent le corail (polypes) dans leur alimentation. Leur activité alimentaire est importante pour la production et la distribution de sables de corail dans le récif biome, et peut empêcher les algues de l’étouffement des coraux. Les dents poussent continuellement, pour compenser l’usure due à l’alimentation. Les dents pharyngiennes broient du corail et des algues corallines que les poissons ingèrent pendant la tétée. Après avoir digéré la roche, ils excrètent du sable, en aidant à créer des petites îles et des plages de sable des Caraïbes. Un perroquet peut produire 90 kg de sable chaque année
@ Ancel Kats
POISSON PORC-EPIC
(Chilomycterus reticulatus)
Chilomycterus est un genre de poisson Tetraodontiformes, appartenant à la famille des poissons porc-épic.
Comme l’ensemble des membres de cette famille, ces poissons possèdent la capacité de gonfler leur corps, qui est couvert d’épines, et leurs dents sont fusionnées en une structure ressemblant à un bec.
Leurs épines, qui sont toutes inamovibles, permettent de distinguer les membres de ce genre des autres Diodontidae. Cependant, c’est aussi le cas des genre Cyclichthys.
La taxinomie de ce groupe est très incertaine, et aucune étude cladistique ne permet d’objectiver la situation. Leis 1 divise le genre en deux parties: d’un coté les Chylomycterus «stricto-sensu» constitué que d’une seule espèce, Chilomycterus reticulatus, qui est un poisson des eaux tropicales, et d’un autre coté les Chylomycterus de l’océan atlantique.
Taille
Longueur max : 25.0 cm
Climat
Tropical
Distribution
Atlantique Est, de la Mauritanie à l’Angola.
Biologie
Survient le plus souvent sur fond de sable et de boue. Se nourrit d’invertébrés à carapace dure comme les mollusques. La vente de cette espèce est interdite dans certains pays en raison de la croyance que cette espèce est toxique (mais la preuve documentée manque). Pas consommée en Afrique.
@ Ancel Kats
POISSON PORC-EPIC ARMÉ
(Diodon hystrix)
Le corps est ovoïde avec une tête relativement petite et de grands yeux. L’ouverture operculaire est en forme de fente. Il ne possède pas de nageoires ventrales ni de première dorsale.
Ecologie
Il se nourrit de proies à carapace dure comme les bernards l’ermite, les crabes, homards et surtout les grands oursins. Il est actif à l’aube et au crépuscule. Pendant la journée, il se cache sous les roches surplombantes et les formations coralliennes ou dans des crevasses. Les Diodons vivent en solitaire, mais forment des couples probablement durables pendant la période de reproduction. Les mâles seraient plus petits que les femelles.
C’est un poisson peu farouche qui se laisse très facilement approcher par les plongeurs.
Comportement
Calme, ces poissons s’apprivoisent très facilement et acceptent alors de manger dans la main. Ils mangent très lentement, et se laissent prendre leur nourriture.
Il se montre agressif envers ses congénères et les autres diodontidés. Il est par contre très souvent attaqué par les balistes qui visent surtout leurs grands yeux. Les jeunes, ne supportent pas la compagnie de poissons actifs et rapides.
Régime alimentaire
Carnivore, ils ont une nourriture variée comportant des proies à téguments durs comme des crabes, des crevettes et des moules.
@ Arnaud Bedel
POISSON PORC-EPIC DE GUINEE
(Chilomycterus spinosus mauretanicus)
Le corps est recouvert d’épines fixes, courtes et massives, à 3 ou 4 racines. Il a une paire d’épines plus fortes au-dessus des yeux et une plus petite au milieu du front.
La coloration basale est blanchâtre à jaunâtre avec des vermiculations brun-noir sur les flancs, les joues et le museau.
Le corps présente quelques gosses taches, dont une sous la pectorale et une autre au-dessus. Les nageoires sont incolores.
C’est une petite espèce (30cm de long) des côtes occidentales de l’Afrique tropicale.
@ Arnaud Bedel
POISSON SCORPION D'ANGOLA
(Scorpaena angolensis)
Le Poisson scorpion d'Angola (Scorpaenopsis oxycephalus) est une espèce de poisson de la famille des Scorpaenidae. Le poisson scorpion adulte mesure entre trente et quarante centimètres. Son corps globuleux et plus ou moins informe est couvert d'excroissances cutanées.
Il est d'une couleur blanche à violette (mais le plus souvent brune, jaunâtre ou rosâtre) qui est difficilement définissable parce qu'il présente la particularité de se confondre avec son environnement. Irrégulière, sa peau dégage en effet un mucus capable de retenir les débris coralliens et les algues emportés par le courant. Sa tête énorme se termine par une bouche s'ouvrant vers le haut. Les yeux sont en position dorsale. Le poisson scorpion est doté de courtes épines dorsales reliées à des glandes à venin. Il peut aisément être confondu avec d'autres poissons de sa famille comme le poisson scorpion ou la rascasse.
Habitat
Le poisson scorpion se rencontre de jour dans les zones rocheuses et les épaves, où il vit généralement caché dans des anfractuosités. On peut également le trouver dans des zones sableuses. Il s'enterre alors dans le sable.
Comportement
Il se nourrit la nuit de petits poissons et de crevettes qu'il aspire avec sa gueule dans un mouvement réputé être le plus rapide du monde.
Dangerosité
Ses épines dorsales (13 en tout) empoisonnées et le camouflage qu'il pratique rendent le poisson scorpion extrêmement dangereux pour l'homme, spécifiquement pour des baigneurs qui marcheraient sur lui. La piqûre provoque un gonflement qui peut être important et parfois accompagnée d'une coloration noirâtre ou bleuâtre et de brûlures localisées. La douleur intense qu'elle suscite remonte dans tout le membre touché, pouvant entrainer une perte de connaissance et dans certains cas la mort par arrêt cardiaque ou noyade. Son venin est un puissant neurotoxique qui paralyse les muscles et attaque le système nerveux. Il est préférable d'inciser la zone piquée afin d'enlever le venin, mais seulement avec des produits stériles. Le venin délivré par le poisson étant thermolabile, il est utile de chauffer la zone piquée: on pourra par exemple la tremper dans de l'eau chaude, la rapprocher d'une cigarette ou utiliser un sèche-cheveux. Le venin reste ensuite au moins un mois dans le corps, ce qui laisse une gène plus ou moins forte. Les bandages et garrots sont déconseillés.
@ Arnaud Bedel
POISSON SOLDAT
(Adioryx bastatus)
Adioryx bastatus est une espèce ouest-africaine tropicale des zones rocheuses, entre 20 et 100m de profondeur. Il peut atteindre jusqu'à 45 cm de long.
Cet holocentre présente une forte épine à l'angle du préopercule. La dorsale est composée de 11 épines et 14 rayons mous. En fait, la coloration de ce joli poisson soldat suffit pour l'identifier. Le corps est rouge brillant avec des lignes longitudinales blanches. Il existe, en outre, une tache noire au niveau des premiers rayons de la dorsale.
@ Ancel Kats
RAIE DIABLE (MOBULA)
(Mobula lucasana)
Espèce de grande taille (max = 3 m) possédant une petite nageoire dorsale. Elle possède une grande tête avec de petites cornes céphaliques. Elle est de couleur sombre brun à vert olive sur le dos et blanche sur le ventre dont les parties extérieurs passe graduellement du blanc au gris.
Avec ses cousines les raies Manta, Mobula représente une famille de raies géantes. Les raies cornues se nourrissent de crustacés planctoniques absorbés par la bouche béante puis filtrés et enfin avalés.
Les dents font penser aux dents de Dasyatis, mais c’est plutôt du côté des Myliobatidés que s’ancre l’origine des raies cornues. Les dents de mâles sont plutôt piquantes mais les dents de femelles montrent une couronne assez plate. La variabilité des dents est extrême au point qu’on se demande s’il y avait de nombreuses espèces ou si simplement la morphologie de la dent dépend de sa position ou bien d’une variabilité naturelle. Les quelques caractères distinctifs que montre la dent présentée ici sont : Les crénelures sur le bord de la dent, la rugosité de la couronne et son aspect déstructuré.
Les Mobulas actuelles peuvent atteindre plus de 4 m d’envergure et sont souvent rencontrées indolentes, la gueule ouverte pour capter leur nourriture dans le courant qui les porte. Les expansions sur le coté de la bouche sont utilisée pour orienter la tête dans la recherche de nourriture.
En fait on sait finalement peu de chose de l’écologie des raies cornues. Elles sont vivipares et généralement mettent au monde un petit unique. Les juvéniles se rassemblent et suivent ensembles les courants nourriciers. Adultes, Mobula peut faire preuve d’une grande puissance puisqu’il n’est pas rare de voir ces raies s’extirper de l’eau et s’élever au dessus de la mer.
@ Ancel Kats
RAIE PAPILLON
(Gymnura micrura)
La Gymnura micrura, ou raie papillon, est une espèces de raies aux ailes très larges faisant penser à celles de papillons, à queue très courte, vivant en mers chaudes.
La raie papillon évolue avec une grâce inouïe, rasant le fond avec une précision chirurgicale. Reine incontestée du camouflage, il est très difficile de la repérer lorsqu’elle est ensablée. D’ailleurs, elle est elle-même convaincue de son invisibilité, ce qui permet de se rapprocher de très, très près. Si par malheur elle est désensablée, elle se sentira vulnérable et s’enfuira à toute vitesse. En Côte d'Ivoire, nous pouvons la rencontrer autour de l'épave du Gams Tide, à 17m de profondeur.
Gymnura micrura ne présente ni tentacule à l'évent, ni aiguillon à la base de la queue. C'est aussi une espèce d’atlantique tropicale, présente sur les mêmes fonds que son frêre Gymnura Altavela, mais moins fréquente et plus petite: elle ne semble pas dépasser 80 cm d'envergure.
@ Jean-Christophe Delmotte
RAIE PASTENAGUE
(Dasyatis pastinaca)
La raie pastenague ou pastenague commune (Dasyatis pastinaca) est une raie de la famille des Dasyatidae. Sa longueur maximale est de 2 mètres avec une longueur de queue de 35 cm.
Habitat
Cette espèce vit dans le nord-est de l'Atlantique, de la mer du Nord au Golfe de Guinée, en mer Méditerranée, et en Polynésie. Profondeur : 5 m à 200 m (fréquente jusqu'à 60 m, dépasse rarement 100 m). Présente sur les fonds sableux et les estuaires abrités.
Comportement
Elle est un prédateur de petits poissons et d'invertébrés. Utilisation commerciale. Elle est pêchée et vendue séchée, salée ou pour faire de la farine animale.
@ Ancel Kats
RAIE TORPILLE
(Torpedo)
La torpille, Torpedo ou raie électrique est un poisson de l'ordre des sélaciens qui comprend environ 40 espèces. C'est un poisson cartilagineux "de fond" qui a la capacité de produire de l'électricité comme moyen de défense ou de prédation.
La torpille est un poisson plat, comme les autres raies, en forme de disque, dont les extrémités caudales sont de taille variée. La bouche et les branchies sont situées à la face inférieure de l'animal. Les mâles ont un cloaque près de la base de la queue. Les femelles sont ovovivipares.
L'organe électrique de torpille
L'espèce la plus grande est Torpedo nobiliana, la torpille noire, qui peut peser jusqu'à 90 kg et délivrer des chocs électriques de 60 à 230 volts et dépassant les 30 ampères. Les raies électriques produisent de la bioélectricité grâce à leur organe électrique. Cet organe constitué de cellules dérivées de myocyte, nommées électroplaques ou électrocyte, est hypertrophié. Elles sont capables de produire un potentiel électrochimique de membrane du même type que celui produit par toute cellule animale, mais ici amplifié par la grande concentration en canaux ioniques. L'organe électrique agit comme une batterie qui peut décharger des chocs électriques sous formes d'impulsions. Le choc électrique peut être envoyé dans le corps d'une proie pour l'assommer, la capturer et la manger plus facilement ; ou bien dans le corps d'un prédateur pour s'en protéger. L'organe électrique de Torpedo est très utilisé pour la recherche en neuroscience pour ses propriétés électriques et aussi pour l'identification de canal ionique.
@ Arnaud Bedel
REMORA COMMUN
(Remora remora)
Les Rémoras sont des poissons commensaux qui forment la famille des Echeneidés (Echeneidae) de l’ordre des Perciformes qui vivent en général dans les eaux chaudes.
Rémora est le nom français de 8 espèces dont seulement 4 sont du genre Remora.
Distribution
Remora remora est une espèce circumtropicale, présente en Méditerranée occidentale dont les côtes corses, l’Adriatique, et en Atlantique Est des côtes africaines aux îles Britanniques. On peut le rencontrer en Martinique, Guadeloupe, à Mayotte et à la Réunion.
Description
Il a un corps plus trapu, de 62 cm de longueur maximale. La nageoire caudale est fourchue chez les juvéniles et échancrée chez les adultes. Sa ventouse comporte entre 16 et 20 lamelles. Il est de coloration uniforme sombre avec de petites taches.
@ Depositphotos
REMORA RAYÉ
(Echeneis naucrates)
Les Rémoras sont des poissons commensaux qui forment la famille des Echeneidés (Echeneidae) de l’ordre des Perciformes qui vivent en général dans les eaux chaudes.
Clef d’identification
Ventouse sur le dessus de la tête s’arrêtant au-dessus du milieu des nageoires pectorales. Bande longitudinale sombre bordée de blanc le long des flancs. Nageoires pectorales pointues. Pointe des nageoires dorsale, anale et caudale blanche chez les juvéniles. Nageoire caudale arrondie en forme d’éventail chez les juvéniles. Mâchoire inférieure proéminente. Adhère à un autre animal de grande taille (requin, raie, tortue) ou à la coque d’un navire et se laisse transporter.
Distribution
Echeneis naucrates est le rémora le plus abondant. Il se rencontre dans toutes les mers tropicales et subtropicales
Biotope
Le rémora rayé évolue généralement entre 0 et 15 m de profondeur, parfois jusqu’à 30 m. On le rencontre en pleine eau, sur les récifs coralliens et dans les zones côtières peu profondes ou, bien sur, accroché à ses hôtes.
Description
Echeneis naucrates peut atteindre 1 m environ et peser jusqu’à 2,3 kg. Il est généralement reconnaissable à sa bande longitudinale sombre (noire ou bleu foncé) bordée de blanc le long des flancs. Le ventre est blanc.
Le corps est très effilé et allongé mais les déplacements par ondulation du corps entier sont gauches et lents. La ligne latérale, composée de capteurs très peu sensibles, s’étend jusqu’à l’extrémité du pédoncule caudal.
La tête est aplatie avec un rostre triangulaire. La partie supérieure de cette tête supporte une sorte de ventouse ou disque céphalique, permettant au rémora fuselé de se fixer sur d’autres animaux (requins, raies, poissons-lunes, tortues, mammifères marins) et parfois même sur des coques de bateau.
De forme ovale, ce disque adhésif est composé de 20 à 28 paires de lames transversales, dentelées et mobiles. Il résulte de la transformation de la première nageoire dorsale et s’étend jusqu’au milieu des nageoires pectorales. Les épines de la nageoire se sont muées en lamelles transversales, entourées d’une sorte de bourrelet ovale.
Les deux mâchoires sont dissemblables et n’ont qu’une très faible surface de contact.
La mâchoire inférieure est particulièrement proéminente et comporte de grandes dents dont la taille n’est pas uniforme. La mâchoire supérieure comporte de 3 à 4 rangées de nombreuses dents pointues et acérées de 2-3 mm de long chez les adultes.
La nageoire caudale du rémora fuselé est arrondie en forme d’éventail chez les juvéniles, souvent tronquée chez les adultes. Les nageoires dorsale et anale ont un peu la forme d’une faux : elles sont longues, sans épines, et plus hautes à l’avant. L’extrémité des nageoires dorsale, anale et caudale est d’un blanc qui s’estompe avec l’âge. La base de la nageoire anale est longue. Les nageoires pectorales sont pointues et peuvent être sombres.
Alimentation
Il se nourrit des crustacés parasites de son hôte ou des restes alimentaires que celui-ci laisse échapper. Lorsqu’il est autonome sur les récifs coralliens, il capture ses proies en pleine eau (crabes, calmars, petits poissons).
Les juvéniles peuvent être assimilés à des poissons nettoyeurs, et officient sur des poissons-perroquets.
Lorsqu’il est accroché à son hôte, le rémora rayé ne reste pas inerte ; au cours des déplacements de cet hôte, la bouche du rémora fonctionne comme un filtre et sa dentition développée retient des organismes planctoniques (larves, œufs ...).
Reproduction - Multiplication
Les sexes sont séparés et la fécondation est externe. La ponte a lieu du printemps à l’été dans les eaux tropicales, et en automne en Méditerranée. Des individus femelles disséqués ont montré que coexistent des gonades à maturité translucides de 4 à 5 mm avec d’autres immatures opaques et plus petites, la ponte semble donc s’étaler dans le temps.
Une coquille épaisse et solide protège les œufs pélagiques qui sont grands et sphériques. Lors de l’éclosion, les larves mesurent entre 0,47 cm et 0,75 cm. Elles naissent avec un sac vitellin, leurs yeux ne sont pas encore pigmentés, et leur corps n’est pas complètement formé. Pendant le développement de la larve, le disque adhésif va commencer à se former. De petites dents apparaissent sur la mâchoire supérieure et les grandes dents sur la mâchoire inférieure. Le juvénile vit librement pendant un an jusqu’à ce qu’il atteigne 3 cm de longueur. A ce moment là, il se fixera sur un poisson hôte. La maturité sexuelle est atteinte entre 3 et 5 ans. Au stade de maturité, on trouve les individus en eaux peu profondes, relativement chaudes.
Vie associée
Le rémora peut se fixer sur la peau de son hôte, dans sa bouche ou, si l’hôte est un poisson, dans les cavités qui abritent les branchies et ainsi se laisse transporter. Chaque espèce de rémora a un hôte privilégié qui le protège d’éventuels prédateurs. Il s’agit là d’un exemple typique de commensalisme* car le rémora tire bénéfice de sa relation avec son hôte, ce dernier n’en tirant ni préjudice, ni bénéfice tangible. A priori, le corps très fin et hydrodynamique du rémora fuselé n’occasionne aucune gêne à son hôte.
Le rémora peut être fixé sur le dos de l’hôte et se retrouve alors à l’envers.
@ Arnaud Bedel
REQUIN BALEINE
(Rhincodontypus)
Le requin-baleine (Rhincodon typus) peut atteindre 20 mètres de long, pour une masse de 34 tonnes. Ce requin est considéré comme le plus grand poisson dans le monde. La dernière rencontre en Côte d'Ivoire date de 2011, au Bélier.
Massif, se déplaçant assez lentement et dénué d'agressivité, ce requin est parfaitement inoffensif pour l'homme. À l'image de la baleine bleue, son équivalent chez les mammifères de la mégafaune maritime, ce géant des mers se nourrit principalement de plancton, d'algues et d'animaux microscopiques, qu'il absorbe par sa large bouche.
Facilement reconnaissable avec sa livrée en damier, le requin-baleine se rencontre dans les mers ouvertes et les océans tropicaux et chauds. Sa durée de vie est estimée entre 100 et 150 ans même si le plus vieux spécimen recueilli était âgé d'environ 70 ans. Bien qu'il n'y ait aucune donnée précise sur sa population totale, l'espèce est considérée comme vulnérable.
Morphologie Générale
Son corps est hydrodynamique, allongé mais plutôt massif, et plusieurs crêtes longitudinales s'étendant de la tête au dos. Sa tête est large et aplatie. Les yeux, dépourvus de paupière ou de poche sub-oculaire, sont placés latéralement, sur les côtés de la tête. Sa bouche immense peut mesurer jusqu'à deux mètres de large, et lui permet de filtrer 2 000 t d’eau par heure. Il possède un très grand nombre de dents minuscules, disposées en 300 rangées par mâchoire. Les cinq paires de fentes branchiales, très longues, outre leur fonction respiratoire, servent à filtrer l'eau pour en séparer la nourriture avant la déglutition.
Taille
La taille des requins-baleines a fait l'objet d'un certain nombre d'assertions plus ou moins justifiées. Selon les observations faites dans l'océan Indien, la taille du requin-baleine se situe presque toujours entre 4 et 14m (95 % des observations), avec un maximum d'observations entre 5,50 et 10 m (71 % des cas). Il peut donc atteindre une longueur maximum pratique de l'ordre de 14m, même si la taille maximum de 20 m, pour un poids d'environ 34 t a été rapporté une fois, en 1999. Le requin-baleine est le plus grand poisson existant de nos jours, et seuls Leedsichthys et les Mégalodons, disparus aujourd'hui, l'auraient dépassé. Dans le reste du règne animal, il est toutefois plus petit que la baleine bleue, mammifère qui peut atteindre 30 mètres pour 170 tonnes.
Peau
La peau du ventre du requin-baleine est complètement blanche, tandis que celle du dos est grise, plus foncée que chez la plupart des requins, avec beaucoup de taches claires et des lignes horizontales et verticales de couleur blanche ou jaune formant un « damier ». Ces taches permettent l'identification des individus par photo-identification : des fiches signalétiques, sortes de cartes d’identité, sont associées aux animaux, et sont ensuite utilisées par les chercheurs pour reconnaître et dénombrer les requins-baleines. On a déjà observé aux îles Galápagos et en Australie et même filmé un requin-baleine albinos. Comme dans le reste du règne animal, ces individus sont extrêmement rares.
La peau du requin-baleine est plus épaisse et plus dure que celle de toute autre espèce dans le monde, atteignant jusqu'à 15 cm d'épaisseur, et est couverte de denticules dermiques. C'est son principal moyen de défense.
La première nageoire dorsale a une forme globalement triangulaire. L'extrémité est arrondie chez les juvéniles et devient plus droite et anguleuse avec l'âge. Ses faces ont la même livrée en « damier » que le corps. La seconde nageoire dorsale est plus petite.
Les nageoires pectorales, puissantes, ont une forme de faux. La face supérieure est sombre et parsemée de taches tandis que la face inférieure est blanche.
La nageoire caudale est hétérocerque, le lobe supérieur étant bien plus grand que l'inférieur (l'asymétrie devient moins prononcée chez les adultes). C'est elle qui fournit la force motrice. Cependant, le requin-baleine n'est pas un nageur efficace, il utilise tout son corps pour nager et se déplace à une vitesse moyenne de (5 km/h), une vitesse relativement lente pour un poisson.
Alimentation
Le requin-baleine peut « aspirer » d'énormes quantités d'eau pour se nourrir (observer la déformation de la surface). Le krill fait partie du régime alimentaire du requin-baleine.
Ce géant des mers ne partage pas que son nom avec les baleines. Il suit également le même régime alimentaire. En effet, le requin-baleine se nourrit uniquement de proies de petite taille telles que le plancton et le krill, mais aussi d'algues, de petits crustacés, de petits calmars ou de poissons de moins de 10 cm (maquereaux, thons). Une analyse du contenu de l'estomac d'un spécimen pêché au large des côtes de l'Inde en 1961 a révélé une grande variété d'ingesta, « y compris de grandes quantités de zooplancton, de restes de poissons en partie digérés, de crustacés, de mollusques et de petites quantités d'algues, ce qui suggère sans aucun doute un régime alimentaire omnivore». Cependant, il convient de se montrer moins catégorique car, à cause de son comportement de filtreur, l'absorption d'algues peut être involontaire.
Pour compenser la petite taille de ses proies, il doit avaler de grandes quantités de nourriture (près d'une tonne de plancton par jour). Pour cela, il filtre, grâce à ses larges ouïes, l'eau qui s'engouffre dans son immense gueule. Ses nombreuses rangées de dents, longues de quelques millimètres, ne jouent aucun rôle dans l'alimentation. Au lieu de cela, le requin aspire l'eau, ferme la bouche et expulse l'eau par ses branchies. Pendant le léger retard entre la fermeture de la bouche et l'ouverture des fentes branchiales, la nourriture est piégée contre les denticules dermiques tapissant les lames branchiales et le pharynx. Cette modification unique des branchies empêche le passage des solides, de taille supérieure à 2 mm, mais laisse les liquides s'écouler. Les particules isolées par ce « tamis » sont alors avalées. Des requins-baleines ont été surpris en train de « tousser ». On présume qu'il s'agit d'un moyen de retirer l'accumulation de particules dans les branchies.
Répartition et Habitat
On rencontre le requin-baleine dans les eaux tropicales et tempérées à chaudes de l'Atlantique, du Pacifique et de l'océan Indien. Il vit dans une bande autour de l'équateur jusqu'à 30° de latitude Nord et 35° de latitude Sud. C'est une espèce essentiellement pélagique vivant au large en eau très profonde. Cependant, adultes et juvéniles se retrouvent près de lagons, de récifs coralliens ou de zones sablonneuses durant plusieurs mois. Ils sont généralement repérés près de la surface de l'eau, solitaires ou en groupes pouvant atteindre des centaines d'individus.
Les requins-baleines migrent sur de longues distances, leurs déplacements étant probablement liés à la prolifération du plancton et aux changements de température de l'eau. Ils sont souvent associés à des bancs de poissons pélagiques, en particulier les scombridés. Repérés et observés aujourd'hui par des satellites de télédétection, les requins-baleines ont parcouru plus de 12 000 km vers le sud-ouest dans les eaux internationales et les eaux au large des nations du Pacifique sud. Ces satellites ont permis d'enregistrer des déplacements de plusieurs milliers de kilomètres sur des périodes de quelques semaines ou de quelques mois dans le Pacifique est et près de l'Asie du Sud-Est. Un requin repéré dans la mer de Bohol, près des Philippines, a effectué plus de 3 000 km en deux mois jusqu'au abords du Viêtnam. Un autre, repéré sur la côte de Sabah, en Malaisie, s'est éloigné au large avant de retourner dans les eaux côtières de la Malaisie après avoir effectué un parcours de plus de 2 152 km. Un regroupement de requin-baleine se produit annuellement dans le golfe de Californie, au large du Mexique. Il se pourrait que les eaux peu profondes près de l'embouchure de certaines rivières et de certains estuaires constituent des lieux de prédilection pour l'accouplement, la mise bas, ou pour l'alimentation. Les requins-baleines fréquentent de façon saisonnière les eaux peu profondes à proximité d'estuaires et d'embouchures de rivières dans au moins deux régions d'Asie du Sud-Est : le Nord de Bornéo et les Philippines.
ROUGET BARBET AFRICAIN
(Pseudupeneus prayensis)
Pseudupeneus prayensis est plus fréquemment rencontré sur les fonds meubles : sable, gravier, herbiers de zostères ou de posidonies. Toutefois il n’hésite pas à s’aventurer au voisinage des roches, cherchant sa nourriture à l’aide de ses deux barbillons caractéristiques.
Clef d'identification
Corps allongé, grosses écailles, 2 barbillons mentonniers, ligne latérale foncée, 1ère dorsale striée.
Biotope
Pseudupeneus prayensis est plus fréquemment rencontré sur les fonds meubles : sable, gravier, herbiers de zostères ou de posidonies. Toutefois il n’hésite pas à s’aventurer au voisinage des roches, cherchant sa nourriture à l’aide de ses deux barbillons caractéristiques.
On peut souvent le repérer de loin au nuage de sédiment que son activité de « bulldozer » ne manque pas de soulever.
Après son passage, de larges « carrières » de forme vaguement elliptiques restent visibles.
Description
Le corps est élancé, cylindrique, comprimé latéralement. avec de grosses écailles. Deux nageoires dorsales dont la première, à 8 épines, est marquée de bandes marron et jaunes.
La tête est assez grosse avec un profil allongé et possède deux barbillons mentonniers qui peuvent se loger dans une gouttière.
La bouche est en position subterminale et de petite taille, légèrement protractile*.
La nageoire caudale est nettement concave et de couleur jaune.
En plongée, la couleur générale est beige rosé avec une ligne latérale plus foncée (de jour), plus franchement rouge et marbrée de nuit, également lorsque le poisson est sur un substrat rocheux.
Ce poisson peut atteindre une taille maximale proche de 40 cm pour un poids d’environ 1 kg. En moyenne, dans la zone fréquentée par les plongeurs, les poissons de 15 à 25 cm sont les plus abondants, les gros individus fréquentant plutôt la zone des 80 à 100 m.
Alimentation
Les individus adultes se nourrissent de vers, crustacés, mollusques qu’ils débusquent dans le sédiment, les jeunes de copépodes, d’amphipodes, de petits crustacés. Les larves, pélagiques, de zooplancton (copépodes et larves de crustacés).
@ Ancel Kats
SARDINE
(Sardina pilchardus)
La sardine (Sardina pilchardus) est une espèce de poisson de la famille des Clupeidae, qui comprend également le hareng, l’alose, notamment. Selon la région elle prend les noms de célan, célerin, pilchard, royan, sarda, sardinyola.
Son nom provient de la Sardaigne car les Grecs avaient remarqué qu’elle abondait dans ses eaux côtières. Ce n’est pas une espèce considérée comme menacée, mais à la suite d’une surpêche (surexploitation de la ressource) elle a fortement régressé dans une grande partie de son aire de répartition où elle a été très abondante jusqu’au début du xxe siècle (en Baie de Douarnenez en France par exemple où elle a fait vivre plusieurs milliers de pêcheurs et ouvrières de conserveries. Douarnenez est une commune bretonne du Finistère qui fut longtemps le premier port de pêche mondial de la sardine, et précurseur en matière de conserverie industrielle de poissons). La régression des sardines a des effets sur les réseaux trophiques (chaines alimentaires) et la structure des écosystèmes. Sa disparition pourrait contribuer à l’extension des zones marines mortes. Inversement, certains scientifiques pensent que restaurer leurs populations pourrait contribuer à améliorer l’état des eaux, et notamment limiter les émissions de méthane (puissant gaz à effet de serre) des zones très dégradées (dystrophisées).
Description
Mesurant au plus une vingtaine de centimètres de long, la sardine possède un ventre argenté et un dos bleuté. Elle se caractérise par :
un opercule strie,
des caches sombres sur le dos,
une carène ventrale peu aigüe,
des écailles sessiles,
les deux derniers rayons de l’arête anale plus longs.
Lieux de vie, et lieux de pêche
Ce poisson vit :
En Méditerranée où il est le second poisson le plus pêché (16 %) parmi les « petits pélagiques » (qui constituent 50 % de la pêche totale), loin derrière l’anchois (Engraulis encrasicolus) qui constitue 59 % des captures de petits pélagiques).
Dans presque tout l’Atlantique nord, de l’Irlande jusqu’aux Açores, en zone tropicale (devant le Sénégal et la Mauritanie) et entre les côtes Atlantique Marocaine et Européenne en zone pélagique côtière de 15 à 35 m de profondeur.
C’est au Maroc plus de 62 % du tonnage débarqué par la flotte côtière du pays, mais pour seulement environ 10 % de la valeur marchande du total débarqué4. Le stock de sardine traditionnellememnt prélevés au nord d’El Ayoun est considéré par la FAO comme « intensément exploité » et celui situé entre les caps Bojador et Barbas est « pleinement exploité », ce qui pose la question de la surexploitation et de durabilité de cette pêche dans cette zone.
Mode de vie
Il évolue au large, au sein de bancs parfois très compacts, entre 10 et 50 mètres sous la surface.
Reproduction
La reproduction a lieu en haute mer et peut advenir toute l’année, avec une période maximale en fin d’automne et début d’hiver au large de l’Afrique. Au large de l’Afrique, la reproduction semble maximale de novembre à février6. Dans cette zone la maturité sexuelle semble atteinte à 16,3 ±0,31 cm pour les mâles et à 17,5 ±0,35 cm pour les femelles qui se reproduisent dans une eau dont la température est de 16,3°C à 18,9°C (avec certaines variations annuelles). La réussite de la reproduction7 dépend aussi des remontées d’eau froide (upwellings en anglais)6,8,9. Après une phase planctonique10, les alevins rejoignent les côtes au printemps, et y restent jusqu’au début de l’hiver.
Alimentation
La sardine se nourrit de plancton, d’œufs et de larves de crustacés.
@ Ancel Kats
SAVONNIER COMMUN
(Rypticus saponaceus)
Une espèce solitaire qui habite les eaux peu profondes sur les fonds de sable et de roches mélangées, ainsi que sur les récifs, à 60 m. Souvent trouvée couchée, immobile contre les rochers.
Corps allongé avec un aileron arrondi dorsale. Couleur marbrée, variant de terne brun rougeâtre à gris, souvent avec un reflet vert ou bleu. Taches pâles de la taille de la pupille ou plus petit, sur le corps et la nageoire dorsale. Taille jusqu'à 40 cm. Sécrète du mucus copieux qui rend sa surface visqueuse et quand on les dérange le limon se transforme en une mousse savonneuse. Le mucus a été montré pour contenir une protéine toxique. Nocturne.
Distribution
Atlantique tropicale.
@ Ancel Kats
SERGENT MAJOR
(Abudefduf saxatilis)
Abudefduf saxatilis est un poisson que l'on trouve dans les mers chaudes des Caraïbes et de Floride ainsi que sur toute la côte atlantique du continent américain, de Rhode Island jusqu'à l'Uruguay. Abudefduf saxatilis est une espèce grégaire, qui aime se déplacer en petits groupes.
La taille adulte d'Abudefduf saxatilis est en moyenne de 15 centimètres et peut atteindre au maximum 22 centimètres. Son poids maximum est de 200g. Il est caractérisé par 5 rayures noires verticales sur ses flancs, qui se rétrécissent vers le ventre. Les écailles de son dos sont jaunes. Ses flancs et le dessous est blanc. Dimorphisme sexuel : En période de reproduction, les mâles mâtures prennent une couleur bleu foncé.
Répartition et Habitat
L'abudefduf saxatilis apprécie tous les milieux dans son habitat, avec une préférence pour les eaux peu profondes.
Comportement
Il aime se déplacer en petit groupe. Il ne s'effraye pas facilement à la vue des plongeurs ; il s'en approche même parfois.
Reproduction
Le mâle veille sur les oeufs. Lors de cette garde ses écailles virent au bleu foncé. Son comportement devient agressif envers tout intrus près du nid.
@ Ancel Kats
SERIOLE
(Seriola dumerili)
La sériole (Seriola dumerili) est un poisson pélagique de la famille des Carangidae, présent dans de nombreuses mers du globe et notamment en Méditerranée. La sériole vit en bancs de plusieurs individus et son poids peut dépasser les 100 kilogrammes.
On la rencontre autour des haut-fonds ou près des caps rocheux où elle chasse ses proies (mulets, orphies, divers petits poissons) essentiellement entre juin et octobre. Les sérioles constituent des prises recherchées par les pêcheurs sportifs et les chasseurs sous-marins en raison de leur combativité.
@ Ancel Kats
THONINE
(Euthynnus alletteratus)
Euthynnus est un genre de poissons de la famille des Scombridae (qui compte notamment les thons et maquereaux), communément appelés « thonines ».
Alimentation
Elle se nourrit principalement de petits poissons mais aussi de crustacés, de céphalopodes et de gastéropodes.
Reproduction
Dans l'océan Atlantique, ils se reproduisent dans une eau d'au moins 25°C entre avril et novembre. Dans la mer Méditerranée la saison de reproduction se déroule entre mai et septembre. La femelle peut pondre jusqu'à 1,75 millions d'œufs durant une saison.
Prédateurs
La thonine commune est la proie du mahi-mahi (Coryphaena hippurus), du thazard noir (Acanthocybium solandri), du voilier de l'Atlantique (Istiophorus albicans), de l'espadon (Xiphias gladius) et de certains requins.
@ Ancel Kats