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Orque (Orcinus orca)

Photo © Jos Ruttens

L'orque, ou épaulard (Orcinus orca), est un mammifère marin du sous-ordre des cétacés à dents. Elle a une répartition cosmopolite. Son régime alimentaire est très diversifié, bien que les populations se spécialisent souvent dans des types particuliers de proies (poissons, lions de mer, phoques, morses et même des grandes baleines). Les orques sont considérés comme des super prédateurs.

Les orques sont fortement sociales ; certaines populations sont composées de plusieurs familles matrilinéaires qui sont parmi les plus stables de toutes les espèces animales. Les techniques de chasse sophistiquées et les comportements vocaux, qui sont souvent spécifiques à un groupe particulier et sont passés à travers les générations, ont été décrits par les scientifiques comme des manifestations culturelles.

Les orques sauvages ne sont pas considérées comme une menace pour l'Homme, bien qu'il y eut des cas de spécimens captifs tuant ou blessant leurs dresseurs dans des parcs à thème marin. Les orques sont très présentes dans les mythologies des peuples navigateurs, avec une réputation allant du protecteur d'âmes humaines à celle de tueur impitoyable.

Les mâles mesurent entre 6 et 9 m de long (le spécimen le plus grand jamais vu mesurait 9,74 m) et pèsent entre 5 et 8,5 tonnes (le plus lourd spécimen pesait 11 tonnes) ; les femelles sont plus petites, mesurant entre 6 et 7 mètres pour une masse située entre 3 et 4 tonnes (le maximum connu pour une femelle est de 7,5 tonnes). À la naissance, le nouveau-né pèse environ 150 à 220 kg et mesure entre 2 et 2,70 m de long. À la différence de la plupart des dauphins, la nageoire caudale d’une orque est large et arrondie (elle peut mesurer plus de 2,40 m d’envergure).

Les orques ont une apparence caractéristique avec un dos noir, un ventre blanc et une tache blanche derrière et au-dessus de l’œil. Le corps est puissant et surmonté d’un grand aileron dorsal avec une tache gris foncé en forme de selle juste derrière. L’aileron dorsal du mâle est plus grand que celui de la femelle (environ 90 cm).

Dans la nature, seules 1% des orques ont leur nageoire dorsale courbée contre 80% en captivité; une des explications avancées est le fait que les orques captives restent plus souvent à la surface de l'eau et la nageoire n'est plus « soutenue » par la forte densité de l'eau salée. Elle finit par s'affaisser sur le côté.

Les orques vivent dans tous les océans et la plupart des mers (on dit même qu'après l'homme, c'est le mammifère vivant dans le plus d'endroits différents du monde); cependant, depuis quelques années, on ne les retrouve quasiment plus que dans les océans arctique et austral. À cause de leur grande portée, leur nombre et leur densité, les estimations de distribution sont difficiles à comparer, mais elles préfèrent nettement les latitudes plus élevées et les zones côtières que les milieux pélagiques.